Jamais de près, je n'avais vu un écureuil.

Jamais de près, je n'avais vu deux écureuils,

Trois, quatre, cinq écureuils.

Et pourtant si,

En allant me promener au parc,

J'ai vu des promeneurs, des enfants jouer,

Faire du patin à roulettes.

C'est un ami qui m'a fait découvrir ce parc,

Nous nous y sommes promenés,

Au gré de notre fantaisie.

Il faisait froid et avons même frissonné.

Heureusement peu de temps après,

Le soleil est apparu et nous a réchauffé.

Encouragés, nous avons continué notre balade

C'est ainsi que nous nous sommes trouvés,

Aux pieds d'immenses sapins magnifiques,

Dont les cimes montaient jusqu'au ciel.

J'étais émerveillée de tant de beauté.

Puis mon ami me dit:

Regarde là-haut, quoi lui répondis-je ?

Regarde bien et tu verras.

Et c'est ainsi, que je les vis, un, deux, trois

Qui descendaient jusqu'à moi.

Roux, brun, auburn.

Mon ami, je ne pouvais que te remercier.

Un de mes rêves venait de se réaliser.

Ils étaient près de moi, mes petits écureuils

Ils couraient, montaient, descendaient,

Mangeaient et n'arrêtaient pas de s'amuser.

D'habitude si craintifs, ils étaient bien familiés.

Un monsieur est arrivé, s'est avançé

Leur a donné a manger, ce fût raté

Car se sont les pigeons qui ont tout avalé.

Dans les allées, sur les branches,

Il y en avait de partout.

Notre balade allait se terminer,

Quand tous les deux, avons décidé

D'aller chercher des arachides.

Et bien cela n'a pas tardé

Après un essai, vite refusé,

Ce qu'ils aiment, se sont les fruits,

De nos régions, noix, noisettes

Et non des cacauètes.

Merci mon ami,

Au parc point d'ennui,

Le dimanche après-midi.

                                                                                              Kathleen Vrindts