« Un roulement de tambour… non UN cri… un cri abandonné dans l’obscurité, percher dans cette nuit sombre à l’attention d’un spectateur captif par cette horreur, les sourires jusqu’au coin des yeux. C’est un cri trop enroulé de miel et sucre, et plus étincelante que la lumière du jour, un projectile aussi chaud qu’un four ardent, et pourtant si froid lorsqu’elle atteint sa cible »
Quelques années auparavant
Ma mère était une combattante acharnée de la poussière, maniaque de la propreté, tellement qu’après avoir pris sa douche, on pouvait lire sur sa peau des marques de frottement excessif, qui engendraient des brûlures éclatantes (une peau pourtant qui ne demandait qu’un peu de soins, de la tendresse et de l’amour.) Elle l’était tellement que nous ne pouvions presque pas bouger, mais vous connaissez vous des enfants qui reste sur place, tranquille, aussi immobile que la statues de la liberté !
Etant des enfants, nous devions exprimer notre nervosité, nous défouler, jouant à cache cache, au super héros, faire semblant d’être Clint Eastwood, joué aux trois ninjas. Mais quand notre mère nous surprenaient à joué, elles étaient aussi rouge qu’une tomate, et là on ne jouait plus, c’étaient du sérieux. On ne plaisante pas avec une folle du travail, une poussière et il fallait tous refaire, les meubles, les étagères, le sol…etc. elle était très redoutable, non pas en force, mais en persuasion, On peut dire à ce sujet qu’elle était devenue maître en la matière, et mon père son cobaye. Mon père subissait les humeurs changeantes de ce qu’on peut appeler… ma mère, si bien qu’un jour elle demanda à notre père d’installer une sale de jeux dans une cave, une cave aussi noire que les profondeurs des abysses pour nous, mais c’était surtout pour elle, non pas qu’elle allait jouer (le soir quand tous le monde dormait) dans cette cave, mais du fait que nous n’étions plus une préoccupation gênante pour elle. Notre vie ce résumait pour ma sœur et mon frère à vivre dans cette cave, voilà l’amour d’un père et d’une mère !
Notre petite folie quand même, c’est que nous pouvions regarder la télé avec nos parents, et de temps en temps un petit dessert, un petit biscuit au chocolat en regardant notre feuilleton préféré, “notre mère engloutir tous le paquet de biscuit“. Y a des jours où je me demande même si le paquet n’y passait pas lui aussi.
Mais une chose ou ils sont irréprochables, s’est en la matière de l’éducation. Oui il y en a même ou pour certain l’éducation se fait à n’importe quel prix, et ces notre cas, et à quel prix !...à quel prix ! On dit qu’une bonne éducation ce fait dans l’amour, mais je crois que le mot amour pour certain ne s’exprime que dans leurs cas, voici de belle preuve d’exemple (vous en avez déjà une un peu plus haut) :
Un jour j’ai du préparer une élocution, (comme la plupart des enfants qui vont à l’école), et mon père se tenait là à ma droite, m’aidant à préparé cette élocution avec un amour sans dessus dessous, oui oui vraiment ! Mais comme je n’arrivais pas à apprendre cette élocution, mon père d’un geste doux (qui me semblait être un peu moins par la suite), me frappa violement avec la paume de sa main contre ma tête, celle-ci heurtant le coin de la table, mais quel amour ! Quel amour ! Il pensait surement que cela allait m’aider à apprendre mon texte, mais oui, c’est ça, il le pensait surement ! En tous les cas merci pour le coup de main !
Et en une autre circonstance, il me frappa tellement fort sur les fesses, qu’il me semble, si mes souvenirs son exacte, que mon cul aurait pu éclaircir toute la nuit !
Mais tout ceci n’est rien comparé à ce que notre mère a su nous faire subir. Alors que je n’avais que 5 ans, elle quitta le foyer nous laissant ainsi pour abandons, moi, ma sœur, mon frère et mon père. Qu’est ce qu’un enfant de 5 ans peut comprendre dans cette circonstance ! Rien, il ne peut rien comprendre, il ne peut que contempler et se demander pourquoi ? Est-ce de ma faute ? Suis-je un monstre ?... Aller sil te plait, je te jure maman, je te jure que je ne ferai plus de poussière, que je ne pisserai plus dans mon lit, et que je ne sucerai plus mon pouce ! Mais elle n’est jamais revenue, et moi je m’isolai de plus en plus, mais surtout…mais surtout je cultivai la colère, et elle atteint sont apogées (du moins je le croyais) lorsque je décidai d’en fourguer toute ma bouge de pilule tombant ainsi dans le coma, plusieurs et plusieurs jours. Mais cela ma servi de leçon, car c’est ainsi que j’ai compris que ce n’étais pas à moi de payé les pots cassés, que j’avais des personnes autour de moi qui veillait sur moi, que je comptais pour eux, mais par-dessus tous que je comptais pour mon père, car il était là au petit soin pour moi.
Par la suite il était tellement au petit soin que nous ne pouvions presque pas avoir d’amis, on n’ pouvait presque pas sortir, s’est à se demander si on pouvait aller à la toilette tous seul.
Et sa ne plut pas à tous le monde. Mon frère fini lui aussi par quitté la maison et ma sœur aussi. Toutefois ma sœur s’est pour une autre raison, elle ne pouvait pas avoir de petit amis, ce qui est logique pour certain et aberrant pour d’autre, quoi qu’il en soit mon père voulait ce qu’il y avait de mieux pour ces enfants, il savait par définition qu’un homme est en proie à la sexualité, et il estimait s’en doute que le moment n’était pas encore venu pour elle, mais surtout qu’elle n’avait pas encore l’âge pour ces chose là. Elle quitta ainsi la maison à 18 ans mais se vengea par la suite, car n’appréciant guère son autorité, elle l’accusa à son sujet des propos diffamatoires, ou il finit ces jours maintenant en prison.
J’ai 22 ans maintenant, et je vie j’ai mon frère, mais toutes ces pensées négatifs trottines toujours dans ma tête. Quand je vais dormir le soir je pense à tous cela, et vous savez quoi ? Je n’arrive même pas à pleurer, aucune ombre de chagrin sur mon visage, mais mon cœur lui il pleure pour moi, et il meurt de jour en jour.
J’en ai marre de souffrir pour les autres, maintenant ils vont comprendre toute les souffrances que j’ai du enduré jusqu’ici. J’ai acheté un Revolver Ruger SP101 et demain j’irai rendre visite à ma mère et chez ma sœur, je n’aurai qu’un seul trajet à faire, car ma sœur vie chez ma mère. Vous devez comprendre qui est le criminel, pourquoi à t-il commit cette atrocité ?
Qui est le criminel, celui qui tire ou celle qui a tiré il y 17 ans dans mon cœur ? Maintenant cher journal, je pars et je m’en vais accomplir ma tâche, effectivement quel tache !
(Inspecteur) - Baisser votre arme, dernier affermissement !
(Journaliste) - ATTENTION ! Il braque son arme en notre direction
(Inspecteur) - RED TIGER FEEEUUUUU !!!
(Monsieur X) « Un roulement de tambour… non UN cri… un cri abandonné dans l’obscurité, percher dans cette nuit sombre à l’attention d’un spectateur captif par cette horreur, les sourires jusqu’au coin des yeux. C’est un cri trop enroulé de miel et sucre, et plus étincelante que la lumière du jour, un projectile aussi chaud qu’un four ardent, et pourtant si froid lorsqu’elle atteint sa cible »
(Policier 1) - ouais il est fini le salaud
(Policier 2) - chef s’est un flingue à eau
(Monsieur X) - je... je m’en vais en.. enfin vers le repos éternel
(Narrateur : - j’espère que cette nouvelle vous à plut. Ce récit mais le doit sur chacun de nous, car tous les gestes que nous exerçons sur notre entourage influence la vie de chacun, et elle montre comment on peut passer du bonheur (ci tant il y en a) vers la décadence. Elle montre aussi qui est vraiment le criminel et comment réagissent les gens. On peut être appelé criminel sans pour autant avoir tué quelqu’un. Monsieur X vie paisiblement aujourd’hui et à réussi à voire le bon côté de la vie
Cette nouvelle est un fait réelle, mais la fin de l’histoire est fausse (romancer).
Cette nouvelle a été écrite avec l’autorisation de la victime (jeune homme de 22 ans).
Aucun nom n’est divulguer, veuillent garder l’anonymat.
Garder bien à l’esprit cette phrase de Monsieur X : - On dit qu’une bonne éducation ce fait dans l’amour, mais le mot amour pour certain ne s’exprime que dans leurs cas
Je m’excuse aussi pour les fautes d’orthographe, de syntaxe, et de grammaire
Merci pour votre attention, cordialement Samuelrivabella)
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Style : Nouvelle | Par samuelrivabella | Voir tous ses textes | Visite : 345
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Commentaires :
pseudo : Cédric Maidwith
C'est une terrible douleur que tu donnes, pas évident de partager ses démons... Courage ne fuit pas force le pas ne craque pas. Amitiés
pseudo : Déméter
Je suis beaucoup plus âgée que toi. J'ai vu des familles décimées (affectivement) par le mésamour, j'ai essayé de concilier, de rendre justice aux différentes personnes, de les apprécier malgré leurs erreurs. Que d'énergie déployée pour peu de résultat ! Encore maintenant je souffre en voyant mes parents (le jour de la visite et le lendemain encore). Pour eux je n'ai aucune identitié, et je reste une énigme...à vie je manquerai de confiance en moi, car les paroles humiliantes, le regard négatif sur le monde et les gens, les coups reçus, la porte fermée, la parole interdite et si difficile à faire émerger ensuite...tout a laissé des empreintes qui s'ouvrent lorsque certaines situations de la vie les réveillent. Ecrire pour moi est devenu une nécessité, enfin je peux révéler ma vraie nature, celle qui a été muselée, mais qui n'a pas été détruite. On ne peut réécrire notre passé, il est inutile de juger nos parents, ne pas reproduire leurs erreurs, et garder l'amour dans le coeur tout en sachant que la souffrance en nous, nous pouvons la transformer en regard compatissant sur le monde.
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