Terre ocre et nuages orangés
qui stationnent en surplomb
de l’horizon : l’on se croirait
presque
sur la planète Mars.
Les grands espaces sont si grands
qu’ils finissent
par oppresser
creusant les traits des habitants
scellant
leurs mâchoires serrées.
C’est un monde couleur sépia
qui ne sécrète
qu’âpreté
nues d’ambre, fauves buissons
ruée
des chemins de poussière.
On aurait presque l’impression
que l’immobile bande de
nuages est constituée de rocs
veinés, spiralés de
menace.
28-29/01/2008.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Patricia Laranco | Voir tous ses textes | Visite : 345
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Déméter
J'aime ces couleurs et ce paysage ainsi décrit.
pseudo : Iloa
Bravo, c'est un très très beau poème. Un paysage dur de beauté...
Nombre de visites : 18719