Je crie un peu ce matin. Je crie le silence d'un marbre clair qui me pourchasse sans trêve.
En rejoignant la rue des Lilas, j'ai pourtant vu que le marché était là aujourd'hui. Sans doute pour le Noël de ces jours... Les vins chauds fument, les joues se grisent, dans le froid et la neige.
Il y a un petit escalier sur le bas-côté de l'église. On y voit des badauds qui entourent un clown silencieux, qui parle de ses frères. Il a posé devant lui, des tas d'affiches blanches et bleues, comme des nuages tristes. Les enfants regardent et les parents intérrogent.
Un peu plus loin, sur l'étal des tomates, des guirlandes rappellent que l'été ne s'éteint pas.
Je ne sais où le ciel va quand les 25 décembre ont perdu leur sens, mais le moment est au vent.
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Style : Poème | Par Lulu | Voir tous ses textes | Visite : 676
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