Voila à quoi j’en suis réduite :

Je suis devant le mur et je regarde toutes les têtes familières qui s’accrochent dessus. Je ne regrette rien. Je ne regretterais jamais rien. Je les sélectionne, je choisi lesquelles auront le droit de vivre et lesquelles seront traitées d’hérétiques et iront au bûcher.

Je les regarde, j’observe leurs visages, vos visages à tous. Je vous parle, je vous dis que je ne vous aime pas et enfin, je vous jette au feu pour regarder vos misérables et faux sourires partir en enfer. Vous l’avez mérité, comment ai-je pu être aussi stupide de croire en vous, de croire en nous ? La stupidité … Elle mène à l’imagination la plus débordante. Je débordais d’amour envers vous mais cette stupidité a été rattrapée par la réalité, la brusque réalité qui m’ouvre les yeux grâce au fil du temps qui me dirige vers l’oubli, vos visages sont à jamais condamnés, il n’y en aura plus jamais d’adressé à mon insu et je ne vous en retournerai plus. Vous m’avez donné la permission d’être déçue comme jamais, je vous remercie de la grande générosité dont vous avez fait preuve en m’envoyant cette émotion hors du commun !

C’est en ayant mal que l’on avance.
J’ai mal, j’avance pour ne plus jamais recueillir cette souffrance que vous me faites endurer, tout cela est fini, tout cela ne se reproduira plus jamais, la confiance est rompue et ne reviendra jamais. Vous m’entendez de vos ‘élégants’ talons achetés aux puces à 2,50€ ? Si vous voyez ceci c’est que la chance fait partie de votre journée ! J’espère que cette chance vous portera malheur car vous le méritez. Oh que oui, vous méritez de souffrir encore plus que moi !