Savons-nous vraiment s'ils savent que nous savons que nous ne savons pas ?
Parce que s'ils savent que nous ne savons pas qu'ils savent ce que nous savons ou croyons savoir...s'ils savent que  nous ne savons ce qui se sait, qui c'est, qui ce sera...je vous le dis, on glisse là sur du savon ! Et je ne serais pas loin de dire aussi "sauvons-nous !".
Encore faut-il savoir si, si nous nous sauvons, nous saurons que nous sommes en train de nous sauver...
Sa sauver ou glisser sur du savon : quel choix !
Mais, que je sache, nous tâcherons de chasser de nos esprits le fait que nous ne savons point. Le fait que lorsque nous savons, c'est sans le savoir.
Et qu'eux le sachent ou non, au fond, qu'est-ce que ça change ?
N'est rien de pire que ne savoir que l'on sait.
Alors, sachons, sachons, sachons, qu'un sang impur...
Sachons que nous savons, et partons à la chasse au savoir qu'on ne sait parce que cela pourrait finir par se savoir, et on y revient : s'ils savaient qu'on ne sait pas tout ?
S'ils savent qu'on ne sait pas tout, on est fichus.
Comment leur cacher que ce qu'on sait se limite à ce que nous savons ?
Comment ne pas savoir qu'ils peuvent savoir que l'on n'en sait trop rien ?
Et s'ils savaient qu'on en sait trop; j'y pense, ne serait-ce pas pire ?
Savons-nous vraiment s'ils ne savent pas que nous savons qu'ils savent ?