Des larmes de noirceur couvrent mon cœur
Les pieds engourdis et les yeux las à force d’essayer
De distinguer cette silhouette à travers la vitre
Le flot de personnes ne se tarit jamais
Ils viennent de London, Madrid, Barcelone
… et Alger
Je ne connais pas la personne que j’attends
Mais je sais qu’il vient de cet endroit magique
Il va arriver par cette porte-là
C’est comme si l’on passait une porte en Afrique
Et qu’on ressortait par une autre en Europe
Tout cela en un clin d’œil
J’ai tout de suite espéré mais sans vraiment y croire
Que ce serait vous, monsieur, qui franchirait cette porte
Je tremblais trop car je pensais à vous
Alors, même si cela ne se fait pas, je me suis écriée :
-« imagine si c’était lui qui arrivait par cette porte ! »
Je crois que je vous accueillerais le cœur déchiré, l’âme comblée
Je pleurerais de rire, et peut-être même que je vous ferais pleurer
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par batoule | Voir tous ses textes | Visite : 853
Coup de cœur : 8 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : nani
J'aime beaucoup cette ambiance où les gens se croisent, se mêlent, certains s'envolent, d'autres arrivent les valises remplis de souvenirs, et puis l'impatience de ceux qui attendent le parent, l'ami, c'est vrai c'est un lieu magique comme les quais de gare où l'imagination peut nous faire voyager à elle seule...
Nombre de visites : 239687