Une lueur enveloppé de nostalgie et d'amertume étincellait son regard.Son éxistence etait à l'origine de sa malfaisance, cet individu qui cherchait à s'enrichir au dépens des autres n'était autre que l'enfant qui grandit à bord d'un navire chargé de truands et de malfaiteurs. Créant ainsi sa propre fiérté, il a su se faire réspécter, passant d'apprenti marin à la personne qui dirige et qui exerce l'autorité suprême. Cet homme est celui qui survécu à la cruauté de ses prédécesseurs et celui qui désormais faisait trembler le monde.L'Epervier etait son seul honneur, le signe de sa réussite.Il dégageait une sorte de respect envers son entourage, une déferance  dont on fait preuve envers quelqu'un que l'on considère.Son équipage l'abordait peu fréquemment, et le peu de fois ne serait ce qu'en cas d'extreme urgence, avec un pas hésitant. Son unique grâce etait sa solitude, elle le rendait heureux.Ses traits abîmés avec la force du temps témoignaient une abscence d'existence, une abscence de valeur.Ses pensées reflétaient le néant, tel un navire égaré au fin fond de l'océan. Son cheminement titubant, ses longues entailles sur le visage et ses nombreuses blessures étendues sur son corps le présentaient d'un aspect particulier,mettant en valeur sa rigidité et son ésprit impitoyable.De simples tissus recousus lui couvraient son torse nu, un vieux pantalon dépassé lui voilait les jambes et une sorte de chiffon enroulé au tour de sa longue chevelure laissait echaper une mêche jaunâtre sur son vieux front.il avait une autre philosophie de la vie, peu importe l'apparence,le capitaine Kernock vivait au jour le jour, confondant péril avec plaisir et joie avec désarroi.