A force d'entendre sottises, pêchés d'orgueil et convoitise,
A force de tomber de haut, de ne voir ni prince, ni château,
On se dit qu'on s'est fait avoir, qu'on nous a bien vendu l'espoir...
« Il était une fois... l'Amour... », parfum de miel... mots de velours...
« Tu verras que ton heure viendra ! Ton âme sœur, tu trouveras ! »
Combien de conteurs l'ont trouvé, ce tendre amour, le seul, le vrai ?
On s'y accroche, bien entendu, jusqu'au jour où l'on n'y croit plus !
De déceptions en haine farouche, pas un semblable qui nous touche...
Je veux dire, qui nous touche vraiment... Au plus profond, là, en-dedans...
Alors on prend une décision, qu'elle soit, d'ailleurs, consciente ou non :
S'enfermer dans sa tour d'ivoire, ou s'enivrer de mille histoires...
Et le temps passe, sans compromis, on se sent vide, ou étourdi...
On ne croit plus vos belles histoires ; rangez vos livres, vos grimoires...
Les sentiments qui sonnent creux, que l'on fabrique pour croire en eux...
Les potions soit-disant magiques, les comédies si romantiques...
On ne regarde même plus... Et juste un regard... On est perdu...
Plus de repère, de certitude... Envie d'en faire son habitude...
Le sentiment de se connaître, d'ouvrir tout grand la fenêtre...
Finalement, elles sont bien belles, vos légendes et vos ritournelles...
Elles nous bercent doucement, nous font attendre patiemment...
Jusqu'au jour, dénouement suprême, où vous savez que l'on vous aime...
Tous droits réservés par et texte de : Blanche Plume
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Style : Poème | Par Blanche Plume | Voir tous ses textes | Visite : 782
Coup de cœur : 12 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : flipper7
Ton texte est très beau et tellemement vrai ... Bravo.
pseudo : tevenn de kerscao
Entre univers merveilleux et vie quotidienne, ce poème est en chacun de nous. Bravo
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