Quand je ferme les yeux,
Apparaît un tout autre monde,
Façonné différemment, façonné comme on le veut.
Quand je ferme les yeux,
Je souhaite que disparaissent les choses immondes,
Car voici mon plus cher vœu.
Sans soucis et sans remords,
Mes paupières s’alourdissent,
Entrant dans un semblant de mort,
J’attends que le marchand de sable agisse.
Mais ce soir il sait se faire attendre,
Sautent les moutons par-dessus la clôture,
Il faut croire qu’il n’a plus de poudre magique,
Il faut me croire, c’est presque tragique,
J’allais donc faire de la peinture,
Illustrant mon rêve le plus cher, il ne fallait pas s’y méprendre.
Quand finalement tout fut fini,
Je n’eu le temps d’admirer le travail complété,
Car il était maintenant à mes côtés,
Sa y est, j’étais parti.
Partis dans ce monde merveilleux,
Tout le monde était heureux.
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Style : Poème | Par shadow | Voir tous ses textes | Visite : 288
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