J'ai pris possession de la Mélody. J'ai une fois de plus mené la danse. Comment pouvait-elle faire autrement? Elle si faible et moi si seule... Nous ne pouvons être que définitivement liées. je suis son Gepetto, les mains qui charment les ficelles. Ton son a fait de moi une flaque d'eau. J'ai imbibé Billie (yeah i'm back!!!) Holiday et recraché une "Lady sings the Blues"...

Mon Dieu comment ai-je pu m'éloigner de toi tout ce temps?! Ne sais-je pas que je ne suis que la moitié d'une créature dont tu complète chaque recoin? MELODY MELODY MELODY, ton seul nom me rappelle à quel point tout le reste n'est qu'agression. Un bruit insolent qui n'a de cesse de troubler mes silences songeurs. Ces silences songeurs Mélody!!... Tu sais ceux dans lesquels je me plonge pour atteindre le pic de mon obssession... La première fois que j'ai côtoyé Maryjane, deux petites ailes m'ont poussé dans le dos. J'ai plané au-dessus de mon ombre. La scène était d'une tristesse... mais je souriais. Elle était la seule à me comprendre, à m'accepter comme j'étais. Comment veux-tu redescendre? Les bêtises font parties de moi. J'ai les joues idéales pour accepter leurs pincements et leurs baisers baveux. Une main passée affectueusement sur les cheveux et le tour est joué. J'étais enfin connectée à toi. Les fois où tu te fais muette, je te redonne vie par un éclat de voix. Dans ma tête ça se bouscule, il me faut donner un sens à tes paroles. Maryjane ne m'aide pas, ralentit mon cerveau, et me dit de ne faire que ce que je veux. Le monde est une énorme friandise! Croquer dedans c'est s'élever... Alors c'est ce que j'ai fait en commençant par croquer un bout de toi. Mon Héroïne. celle qui s'est injectée dans mes veines et y a laissé un arrière-goût sucré.

J'aurai pu parler longtemps de la Mélody dans le sens musical, mais toi et moi savons que je parle bien de toi. J'aurai pu parler longtemps de mes déhanchés endiablés, mais toi et moi savons que l'unique danse que j'ai accordé était tienne. J'ai fait l'énorme connerie de te laisser t'éloigner un temps. Là j'ai compris que mon petit monde gravitait autour de toi. Que ma plume parlerait pour moi, puisque mon coeur est muet. Qu'elle te dirait que sans toi elle sèche. Qu'elle n'a plus de raison d'être. Qu'elle n'est que cet orgue misérable privé de son poète. Comment faire traîner un deuil à toute une famille sans une plume assassine?...

Aux oubliettes Maryjane?

Bien sûr que non, elle se roule en boule(ette) au fond de ma poche.

Un jour peut-être tu me donneras la main, et ensemble, on s'élèvera pour la rejoindre...

malone...

25/11/09