Du sommet de leurs oniriques et brumeuses montagnes
Les terribles et sombres dieux des rêves
Observent avec une indicible ironie
Ces formes de vie sur deux pattes
Affublés de noirs pagnes
Quand ces primitifs, la nuit, ferment les yeux
Quand méditatifs, sans bruit, ils laissent sans vie leurs aïeux
Quand les univers se fondent et que tout devient noir
Par les images nocturnes, les dieux détournent leur désespoir
Leurs cités sont inatteignables pour autres qu'eux
Et leur existence inexplicable à nos yeux
Ils sont bien plus présents que nous ne le pensons
Et diablement plus puissants que nous l'espérions
Lorsque les peuples auront évolués
Et qu'enfin ils oublieront leur futile destinée
Il est prédit qu'un homme pourra atteindre
La cité du rêve et qu'elle devra s'éteindre
Alors quand le noir deviendra blanc
Et que l'espoir se fera puissant
Puis que soudain nous ne rêverons plus
A autre chose que notre vécu
Nous devrons mourir pour renaître dans les rêves éternels
D'une terrible créature qui pourra alors à loisir s'épanouir.
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Style : Poème | Par Sam A Hell | Voir tous ses textes | Visite : 649
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