Nos deux âmes avaient bu de cette liqueur étrange
Fluide universel pareil à l'eau d'Amélès
Elle refuse d'emplir les cœurs comme des anciennes granges
Où trainent l'odeur de moisi, les objets en laisse
Nos cœurs, gibiers et bouchées menus et temporels
Deviennent dans la panse de ce monstre, atemporels
Dans cette machine qui les brasse, ils se désintègrent
S’embrassent et se confondent dans un mélange allègre
Où ma volonté se plonge, se perd dans la sienne
Et sa volonté s'amène, se mêle à la mienne
Dans une fusion où, la couture qui les a jointes
S’estompe devant nos deux volontés qui s'accointent
S’unissent dans une même volonté, une même puissance
Pour concevoir un seul être d'une divine essence.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par lmahna | Voir tous ses textes | Visite : 651
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Karoloth
Tout en finesse cet hymne à la conception.
pseudo : markkus76
Bravo pour cet ode à l'amour... et à son accomplissement.
Nombre de visites : 3307