Que vous soyez mers douces à parcourir

Grosses houles déchaînées tout en soupirs

Ou îles vierges et mystèrieuses à découvrir

Vous serez toujours objets de nos désirs

Comment imaginer un monde sans vous

Qui pourrait arrêter tous nos gestes fous

Quand il n'y aura que cordes à nos cous

Et nos pauvres tristement à genoux

Pourquoi continuer encore à vous mentir

Même bourreaux, vous n'êtes pas à haîr

Doux, serait le garrot de vos bras pour périr

Vous cueillerez même notre ultime sourire

Même citadelles difficiles à conquérir

Pour vous prendre, qu'importe de mourir

Vous avez pu faire oublier des royaumes

A certains sous un simple toit de chaume

Sans vous, que seraient nos longues nuits

Rien que solitude dans un temps qui fuit

Même sans parure ni grande dorure

Vous resterez notre valeur la plus sûre