Tu cherces mon regard et tu y lis la peur, oh Fou!
Qu'en sais-tu?
Mes paupières baissées te protègent
Car les prunelles flamboient quand elle sourient.
Elles allument les bûchers où le bon peuple
Brocarde les amants.
Escalade les fagots.
Prêtresse vierge, honteusement délorée,
J'arrive.
Tu appelles toi-même l'instrument du sacrifice!
Aurais-je voulu t'épargner, mon amant presque mort!
Oh Fou! tu as trop épié l'entrebaillement réservé aux dieux.
Annah Volubilis
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Style : Poème | Par Annah | Voir tous ses textes | Visite : 319
Coup de cœur : 12 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Karoloth
J'aime beaucoup ton style. CDC.
pseudo : BAMBE
Un très beau texte, coup de coeur.
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