Bon, c’est fini, j’y vais
Je vais vous écrire mes pensées
Faute de vous les dire pour de vrai
Je suis là devant l’entrée
Mon regard a vu que je gênais
Mais je n’ai plus peur, j’y vais
J’entre, il fait sombre
Le lit est occupé, pas moyen de s’allonger près de vous
J’ai mal au cœur mais je vais vous obliger à me laisser vous ennuyer
La maison dort
L’interrogation place l’action en suspens
Vous ne voulez pas que je vous parle
Mais moi je vous interdis de m’interdire
Et je finis par céder
Comme si le parterre me brûlait
Je recule mon pied et disparais
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Style : Poème | Par batoule | Voir tous ses textes | Visite : 431
Coup de cœur : 8 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : malone
chouette arrêt sur image! j'aime définitivement cette façon de se centrer sur une unique action et de pouvoir prendre le temps de l'analyser et la décrire dans ses moindres détails! (je ne sais pas si c'est très clair ce que j'ai dit!) en tout cas au plaisir demoiselle...
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