J'ai rayé tout un texte. Je voulais une énorme tâche. Que la mine troue ma page. Voilà, mon coeur est maintenant percé. Comme quand je suis amoureux et que je le nie, clame haut et fort le contraire. Un corps est un corps, le coeur je le garde dans la main, des fois que je serrerais le poing. Ce coeur est le tiens ma douce. En rayant tout un texe, j'ai rayé notre histoire. Mère connaît trop bien son fils. Elle sait qu'une fois dans le noir, le temps s'arrête et la douleur sévit... Un homme hein? Je suis faible sous la ceinture, ma douce sait mieux que personne comment me durcir. Impulsif. Mais tu as un coeur en or mon fils!... Oui mais impulsif. Le mur je le vise et y fonce droit dedans. je me suis relevé et ai examiné l'impact. Aucune pensée. mes sensations perdues dans le néant.

Je suppose que j'ai gagné... Victoire amère... Qui me reste encore sur le palais...

Le salaud a couché pour mieux rompre une fois habillé. Il fait tellement beau dehors, pourquoi parler? Sortons, je te tiendrai la main. Te ferai espérer, des promesses du bout des lèvres, le souffle court, ne sachant trop bien que ceci est ton rêve. Je froisse ma feuille au moment où je te lâche la main.

Tu es brave mon fils...Tu es beau mon fils...

Un homme s'éteint mère...

Et un autre renaît...

Je ne te raconterai rien mère...

Et bien tais-toi et laisse-moi t'écouter...

Comme cette fille qui écoute cette inconnue respirer?...

Comme cet homme qui fixe l'horizon et voit au-delà. J'entends ton regard. je l'entends supplier d'être ignoré... Relève-toi fils, ne reste pas à mes pieds. Tends le bras. La main. Les doigts. Ne tremble pas si on te les frôle...

Mère... La femme fait l'homme...

Oui je l'ai noté dans un coin de ce qui est maintenant une boule de papier froissé... Si tu as vu ça mon fils, tu as vu au-delà de l'horizon...

Je regarde mon poing. Dieu il bat encore! Je l'ouvre. Un homme renaît. Le coeur de ma douce avec...