C'est vrai que tes cheveux blanchissent
Et que t'en as moins qu'autrefois
Que t'as le coin des yeux qui plisse
Maintenant même quand tu ne ris pas
Mais tu gardes à l'abri derrière
Le doux écrin de tes paupières
Bien protégé comme une pierre
Précieuse l'éclat de tes yeux verts
Certaines de mes nuits d'insomnie
Quand je feuillette ma mémoire
J'ai quelquefois la nostalgie
Du tout début de notre histoire
Mais mes pommettes rougissent encore
Quand tu murmures à mon oreille
Et si tes lèvres frôlent mon corps
Je les sens virer au vermeil
Et c'est vrai que nos nuits d'amour
Ont pris le rythme de la sagesse
Que nos étreintes au petit jour
N'ont plus la fougue de la jeunesse
Mais je suis toujours sous le charme
De ce sourire qui me désarme
Qui, magique et divin sésame,
T'ouvre toutes les portes de mon âme
C'est vrai que nos enfants sont grands
Que si l'on pouponne à nouveau
Ce seront nos petits-enfants
Qu'on couchera dans le berceau
Mais je sais que j'aimerai aussi
Te voir dans ton rôle de papy
Tenant par la main un petit
Pour ses premiers pas dans la vie
La route semblait interminable
On en a passé la moitié
Le temps a glissé comme du sable
Entre nos doigts déconcertés
Mais il nous reste du chemin
Des aventures devant nous
Et je veux vivre mes lendemains
A côté de toi jusqu'au bout.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Serendipity | Voir tous ses textes | Visite : 582
Coup de cœur : 9 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : iloa
C'est une belle belle déclaration...
pseudo : Ombres et lumières, une vie
Sourire et Cdc là aussi.
pseudo : mario
Je me suis reconnu, très belle déclaration, c'est rassurant. Merci et CdC
pseudo : nage
magnifique poème, magnifique sentiment.ça me fait réver biz amical
Nombre de visites : 25927