L'océan s'est perdu sous un ciel baroudeur.
Il traîne sans faiblir une onde coléreuse
Qui jette au soir amer le symbole frondeur
D'un pouvoir tyrannique à fièvre dévoreuse.
Sur la falaise abrupte aux contours indécis,
Le brouillard duveteux pose ses ombres molles
Qui cachent les écueils des gouffres obscurcis
Barrés par des sentiers couverts de fumerolles.
Les rochers acérés luisent d'un éclat froid
Sou la vague qui roule au milieu de l'écume
En laissant son rouleau répandre un vif émoi
Dans le sable mouillé dévoré par la brume.
Quand l'aube se dessine à l'horizon nacré
Le fantôme de l'ombre ôte sa robe grise
Pour que naisse l'instant du jour inexploré
Qui lance aux flots nerveux les pans de sa chemise.
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Style : Poème | Par louisane | Voir tous ses textes | Visite : 596
Coup de cœur : 10 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Iloa
J'aime, bravo.
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