Les histoires d’amour finissent toujours mal. 

C’était un jour de plus. Un jour de moins. Loin mais si proche à la fois. Un jour où mon cœur pleurait. Battait rigoureusement, péniblement. La douleur continuait de me maintenir en vie, alors que je ne souhaitais qu’une chose ; qu’elle me tue.

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-J’ai vraiment l’impression que tu n’en a rien à foutre.

-Tu devrais être content.

-Justement, je ne sais pas si je dois l’être ou pas.

 -Que veux-tu que je te dise ?

-Je ne sais pas moi ! Quelque chose ! Merde ! Je l’embrasse, la touche, la baise. Et tu ne dis rien. Jamais ! Tu n'es même pas jalouse.

-Pourquoi serais-je jalouse ? Moi, tu ne me baises pas.

-… Qu’est ce que tu en sais ?

-Je le sais, c’est tout. Je te connais surtout. Par cœur. Je sais quand tu es sincère ou pas. Je sais que tu me fais l’amour, je sais que tu m’aimes. Je sais que tu te sens obligé d’être avec elle, mais qu’au final, ça te plait quand même, cette impression de posséder deux filles en même temps. Je te le laisse se plaisir, parce que l’essentiel, c’est que tu m’aimes. Et c’est le cas. Alors, sincèrement, je n’ai aucune raison d’être jalouse.

-T’es tellement différente, de toutes les autres. Je n’arriverais jamais à te cerner jusqu’au bout.

-C’est ça qui te plait.

-C’est ça qui me plais. Et m’a fait tomber amoureux de toi…

J’étais sûr de moi. A quelques sentiments près. Il fallait bien que je me protège, non ? Il fallait bien que ma carapace ne se fissure pas. J’avais tellement mis de temps à la bétonner. Ce n’était pas le moment de la laisser tomber, pas quand elle devient fragile, vulnérable comme ça. J’offrais mon cœur, j’étais amoureuse. Alors, il ne fallait en aucun cas, qu’une moindre parcelle de celle-ci ne se brise. Où c’était mon cœur qui se brisait. Je devais me couvrir pour m’en sortir. C’était déjà bien assez dur comme ça. Alors, oui je parais sur de moi. Mais ce n’est qu’une couverture pour ne pas me laisser dévorer par la peur de le perdre. Bien sur que j’ai confiance en lui, bien sur que je croix en se que je dis, mais j’ai appris dans la vie, que l’on ne peut être sur de rien. Alors, je me contente de me baser sur les sentiments que m’indique mon cœur. Quitte à me laisser dominer par ceux-ci, quitte à me détruire. Je me fais confiance. Et c’est l’essentiel… Même si j’ai tendance, parfois, à douter d’eux. Quand j’entends les autres me dirent que je suis une vraie catastrophe. Et je le sais, que je fonce dans le mur, mais que je continue d’accélérer. Et sincèrement, j’adore ça. C’est se qui me maintiens en vie. C’est ça qui me fait avancé. C’est ça, qui me fait vivre… Parce qu’une vie plate, et sans encombre, ne m’a jamais attirée. Je veux avoir mal, avoir peur, pour me sentir vivante. Je veux me battre, tomber, pour aller là où je le veux. Et je peux vous garantir, que je ne n’ai pas été épargnée. Alors, je n’ai aucune raison de me plaindre. Ouais. Sauf que la vie, à tendance à s’acharner, à prendre se que je dis un peu trop au sérieux. Enfin, seulement quand il s’agit de me faire du mal. Parce que quand je me mets à hurler, pleurer, taper contre les murs, la vie, elle m’entend pas là. Nan, elle s’acharne, elle en rajoute, toujours, toujours plus. Alors, j’ai finis par me dire, qu’un jour elle me rendra tout se temps que j’ai perdu à pleurer, et à vomir d’angoisse.

Ouais. Mais de la façon, la plus terrible et cynique qui puissent être.

(extrait de se que j'écris depuis octobre.)