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JOYEUX ANNIVERSAIRE ! par tehel

JOYEUX ANNIVERSAIRE !

Le train qui me ramenait à la maison avait du retard, mais pour une fois, cela m’arrangeait bien.

En fait, ces retards quasi quotidiens ne me convenaient qu’une seule fois par an, le jour de mon anniversaire.

C’était mon anniversaire.

Et ce jour-là, j’aimais rentrer en retard à la maison, ainsi, la surprise du cadeau me semblait plus grande encore.

Parce que Debbie réservait toujours pour le soir la fameuse tradition du cadeau.  Elle attendait toujours que Lucy soit rentrée de l’école.

Sur le chemin de la gare à chez nous, je respirai à pleins poumons et m’inhalai quelques bouffées de mon spray spécial, car Debbie croyait que je ne fumais plus - je le lui avais promis-juré - mais quand on a toujours été un malborophage comme moi, on le reste, si bien que je fumais encore, mais en cachette !

Un spray à la menthe !

C’est comme un stick-up d’Airwigh: une bonne petite claque aux mauvaises odeurs !

Facile !

Je pris mon air le plus naturel - faire celui qui ne se doute de rien - et je refermai la porte de notre maison.

- Bon anniversaire ! en choeur, Debbie et Lucy, qui avait bien retenu sa leçon, me chantèrent les mots rituels.

Elles m’embrassèrent toutes les deux.  J’ôtai mon blouson, tandis que mes yeux énervés cherchaient partout le paquet cadeau que je m’attendais à recevoir.

Il n’y avait rien !

Debbie me tapota l’épaule et elle me remit l’enveloppe.

- Bon anniversaire mon amour, c’est de notre part à toutes les deux !

- Qu’est-ce que c’est ? dis-je sur un ton faussement joyeux.

- Ouvre...

J’étais déçu.

J’avais tellement espéré recevoir l’encyclopédie complète des Animaux !  Mais là, entre mes doigts énervés, il n’y avait qu’une enveloppe.

Une bête enveloppe !

Une sinistre enveloppe !

- Alors, tu ouvres ou quoi ? Debbie se tortillait et jubilait...

- Oui.  Oui, voilà...

 

- DROPING ASSOCIATION AMATORS -

bon pour un saut d’initiation en parachute.

 

- Que ?

- Ca te fait plaisir ?

- Que, qu’est-ce que c’est ?

- Tu sais lire ou quoi ?

Je relus attentivement la carte bleue.

 

- DROPING ASSOCIATION AMATORS -

bon pour un saut d’initiation en parachute.

 

La carte n’avait pas changé, c’était toujours la même !

- Alors ?

- C’est, ... c’est pour sauter en parachute ?

- Mon papa-va sauter-en parachu-teu ! scanda Lucy en riant aux éclats.

- Oui, tu aimes ? Debbie m’embrassa dans le creux de l’oreille, et elle me susurra: mon héros !

- C’est, je ravalai ma salive, c’est gentil.  Merci, les mots eurent toutes les peines du monde à sortir hors de ma gorge serrée d’émotion.

Ce n’était pas tellement que j’étais heureux ou content, du contraire, rendez-vous compte: sauter en parachute !

Non mais, sauter en parachute à 32 ans !

Je n’étais pas fou tout de même !

- J’ai moi-même pris rendez-vous pour toi, tu pourras en profiter samedi prochain ! enchaîna Debbie.

- Sa-sa-samedi ?

- Oui, et Mark et Eric seront là !

- M-M-Marc et Eric ?

- Tes amis ! il faut qu’ils voient ça, tu vas leur en mettre plein la vue !

Il me sembla que mes jambes disparurent, le monde s’était mis à tourner, Debbie devint floue.

- Je suis fière de toi papa, tu es le plus courageux de tous les papas ! Lucy se cala contre moi, je me raccrochai à elle pour ne pas m’évanouir.

- Dis donc, tu n’aurais pas fumé toi par hasard ?

- Moi ? je revins soudain sur terre.

- Tu pues la cigarette ! Debbie m’ausculta de son oeil inquisiteur.

- Je ne fume plus depuis 4 mois !

- N’empêche que tu empestes la cigarette !

- Mes collègues sans doute... mentis-je en me dirigeant à la salle de bains.

- Donne-moi le bon chéri, “tête en l’air” comme tu l’es, tu risques de l’égarer !

Pas de chance !

Ma première idée - de perdre ce foutu bon - venait subitement d’être réduite en miettes.

Je refermai la porte, mais Debbie la rouvrit aussitôt.  Tu n’oublieras pas d’aller chez le médecin !

- Chez le médecin ?

- Oui, tu dois aller passer une visite de contrôle, à ton âge, on ne saute pas en parachute sans prendre de précautions !

- Mon âge ?  32 ans ?!?

- T’es plus tout jeune, tu vieillis mon bon Ted ! Debbie referma la porte et retourna près de Lucy qui la réclamait.

Une visite médicale !  C’était ma chance !  Si le médecin voulait bien me déclarer inapte, je n’aurais pas eu à sauter et en plus, j’aurais eu la conscience tranquille...

Avec des si...

Cette nuit-là, je ne dormis pas beaucoup, je fis d’horribles cauchemars qui m’entraînaient dans des chutes catastrophiques embobinées dans des parachutes emmêlés ...

...

- Où vas-tu ?

- Je, heu, je vais marcher un peu, prendre l’air, faut que je sois en pleine forme pour samedi !

- En pantoufles ? Debbie m’espionnait.

- J’ai pas dit courir, juste marcher, de quoi m’aérer...

- Ne traîne pas, le souper est bientôt prêt !

Je fis quelques pas, tournai l’angle de la rue et allumai une bonne Marlboro.

C’était une sensation agréable.

Un goût exquis, avec en plus ce petit ..., cette petite saveur inestimable: le goût du risque !

Tout en me baladant, j’en allumai une autre.

Je m’assurai que mon spray était toujours bien dans la poche de mon blouson.

Une cigarette, le temps de ne plus penser à samedi et à ce maudit saut en parachute.

Soudain, je stoppai net, je m’arrêtai, je venais soudain d’avoir une idée géniale, une idée extraordinaire, prodigieuse même.

Je n’achevai pas ma Marlboro et rentrai aussi vite que possible.

- Que cherches-tu ? cria Debbie au bas de l’escalier de notre chambre.

- Mon training !

- Ton training ? pour quoi faire ?

- Je, j’ai pensé que je devrais peut-être aller courir un peu, cela me ferait du bien ! Debbie ne répondit pas, mes mains avaient cessé de fouiller sous mes T-shirt parfaitement pliés, elles semblaient attendre sa réaction, pour le saut, faut que je sois en forme non ?

- Dans ma garde-robe, sous la caisse de vieux vêtements ! dit-elle encore d’une voix qui s’éloignait.

Mon training était bien là où elle l’avait dit.  Debbie avait un sens de l’ordre incomparable.

Après le repas du soir, je passai mon survêtement de sport et m’apprêtai à sortir.

- Tu t’es vu dans la glace ?

- Quoi ? Debbie souriait.

- Va voir...

Je regardai mes pieds, je ne voyais rien !

- Ton training !

- Quoi ?

- Il est beaucoup trop petit, il te serre !

- Tu l’as fait bouillir ?

- Non, tu as grossi !

- Encore ?

- Faut croire ! Debbie étouffait un rire moqueur que mes oreilles redoutaient.

- Ca se voit ?

- Un peu...

- J’y vais quand même, ça n’a pas d’importance, ceux qui me verront et qui n’apprécieront pas, n’auront qu’à se retourner !

- Tu es sérieux ? tu vas aller courir ?

- Oui, pourquoi pas ?

- Mais, ... en 8 ans de mariage, je ne t’ai jamais vu courir !

- Et sauter en parachute ?

- Je, ... Debbie resta bouche bée.  Cette folie du saut en parachute lui était venue de sa copine Nancy.

Nancy venait régulièrement chez nous, c’était sa copine.

C’était la copine de ma femme, mais elle ne venait jamais quand j’étais là, car ce n’était pas vraiment ma copine à moi.

Nancy avait toujours de bonnes idées qui allaient de pair avec ses petits copains.  Elle changeait d’ailleurs plus souvent de petit copain que de petites culottes !

Je n’aimais pas Nancy, mais je peux vous assurer que c’était une fille propre sur elle, c’est vous dire le nombre d’amants qu’elle avait déjà connu ...

Ce soir-là, Debbie n’ajouta rien, elle savait pertinemment bien que l’histoire du saut en parachute était plutôt un défi qu’un cadeau, elle se contenta de baisser les yeux et fit mine de rien quand je lui adressai un petit signe au revoir.

Je marchai un peu, puis, je me mis à courir.

Pas longtemps en fait, un paquet et demi à deux paquets de cigarettes par jour, cela suffisait largement à encrasser mes poumons qui sifflèrent comme un train en détresse.  Je dus m’arrêter.

Je n’en pouvais plus, j’avais parcouru quelque 200 mètres !

Je m’abaissai, ne tins le côté droit et essayai de récupérer.

Ce n’était pas cela le plus important, non, le plus important, c’était la suite.

Volontairement, quand je me sentis mieux, je me laissai tomber.

Un pied cassé ! ou une jambe !

S’il vous plaît !

Pas de chance !

Je réussis juste à m’écorcher les genoux et à trouer mon beau training !

J’avais mal, c’était foutu et je me trouvais con !

Bredouille, je retournai chez nous.  Debbie m’attendait sur le pas de la porte.

- Alors, ça a été ?

- Pff, soufflais-je,  c’est dur !

- Tu as mauvaise haleine chéri ! lança Debbie en refermant la porte derrière elle.

- C’est vrai ?

- Horrible !

- J’ai les dents qui se déchaussent !

- Qu’est-ce que ça a à voir ?

- Quand on a la bouche qui pue des pieds, c’est parce que les dents se déchaussent ! plaisantais-je.

- Très marrant ! Debbie se doutait que je fumais encore, mais elle ne dit rien d’autre.

...

- Chéri ?

- Hmn ?

- Il est l’heure, le médecin !

- Le médecin ?

- Oui, ta visite pour demain pouvoir sauter !

- Tu,  tu as raison, je me lève ! ça ne servait plus à rien de faire semblant de dormir, Debbie n’avait pas oublié.

J’avais stupidement espéré qu’elle oublie, mais Debbie n’oubliait jamais rien !

...

- Avez-vous subi des interventions chirurgicales ces 12 derniers mois ? récitait le toubib en me regardant par dessus ses lunettes brunes à gros verres.

- Je, non !

- Pas de varices ?

- Non ! soupirais-je.  Debbie me souriait.  Elle avait absolument tenu à m’accompagner.  Ma santé était soudain devenue un véritable centre d’intérêt pour elle.

- Pas de rhumatismes, de douleurs aux jambes ?

- Non.

- Mettez-vous debout et relevez votre chemise !

J’obéis.  L’homme m’ausculta de son stéthoscope froid.

- Vous fumez ?

- Je, non.  Plus.  Je ne fume plus !

- Vous fumiez beaucoup ?

- Enorméééément Docteur ! répondit Debbie.

- Mmm mmm ! acquiesça l’autre.

Avec un peu de chance, il allait m’interdire de sauter.  Je croisai mentalement les doigts en invoquant les puissances divines, celles de Shivha, de Bouddha, et de Râ.

- Ca ira, mais surveillez-vous, car à mon avis, il était grand temps que vous arrêtiez !

- Oui.  Oui, comptez sur moi.  J’essuyai une goutte de transpiration qui roulait sur ma joue enflammée.

- Couchez-vous, on va vous faire un électro.

- Le coeur ?

- Indispensable Monsieur, quand on prétend sauter en parachute, il faut être en parfaite santé !

Je ne prétendais rien du tout, mais il n’y avait rien à faire, fallait y passer.

...

- C’est en ordre, je vous accorde le feu vert ! le médecin rendit son verdict, Debbie sourit franchement, elle le remercia, les yeux hagards, je la suivis, sans rien dire, mon coeur battait la chamade et si ça avait été le moment de l’électro, l’appareil aurait certes pété !

...

Plus moyen de faire marche arrière.

Dans la voiture qui nous suivait, Marc et Eric discutaient ferme.  Je voyais leur tête hocher.  Debbie me tenait à l’oeil dans le rétroviseur, persuadée que j’allais me dégonfler.

Je montai dans l’avion, mais ce ne fut pas pour les beaux yeux de Debbie que j’étais fatigué de voir, mais pour ceux émerveillés de Lucy, une petite fille de 7 ans, très fière de son papa...

- Vas-y Papa ! m’encouragea-t-elle.

Je suivis le moniteur.

Le moniteur, un type deux fois plus grand que moi, baraqué, basané, un corps d’athlète, des mains de géants, des jambes de coureur de fond.  Une bête !

- Nous allons sauter à 1000 mètres, en plus, il parlait bien posément, à l’aise - évidemment, lui il comptabilisait plus de 400 sauts - vous utiliserez des parachutes automatiques, 3 secondes après le saut, le parachute s’ouvre tout seul, surtout, gardez les yeux ouverts, vous devez, aussi vite que possible, vous mettre face au vent.  Un parachute comprend 9 caissons qui se remplissent d’air, si le vent vous prend dans le dos, la chute est de 16 mètres par secondes.  Les freins, le moniteur montrait à présent deux poignées, deux ficelles attachées au parachute, servent à freiner.  Vous tirez ainsi, il nous montra, à 3,5 mètres du sol et vous atterrissez comme sur un matelas.  Refermez vos blousons, là-haut, il y a 6 degrés de moins qu’ici au sol !

Certains posèrent des questions, moi, je tentai tout simplement de contrôler mes jambes qui tremblaient.

J’avais peur.

Très peur.

Marc m’adressa un peu signe de la main, ses yeux me dirent COURAGE, et puis, je ne vis plus rien.

Je ne m’aperçus ni du décollage ni de l’ascension, juste du vent froid qui me glaça littéralement lorsque le moniteur ouvrit la porte.

- Accrochez le stick ici, pour l’ouverture automatique et à mon GO, vous sautez.

Un premier type, (un autre fou), me précéda.

- Go.

Sans hésiter, l’homme sauta dans le vide, sans bruit.  Juste le vent qui me fouettait les joues.  Mes yeux pleuraient de froid et d’effroi.

- Prêt ?

Je lui signe oui, mais je pensai non.

Là en bas, Debbie, Lucy, Nancy - qui devait bien se marrer -, Marc et Eric, devaient me guetter.

Debbie filmait probablement.

C’était un événement.

En souvenir du père de son enfant qui allait faire le grand plongeon...

- GO !

Le sol me parut si loin.

Si petit.

Si bas.

Mes jambes s’agglutinèrent à la carlingue bringuebalante.

- GO !

Je n’osai pas, j’avais très peur.

Peur du vide, peur de la hauteur, peur de mourir, peur du parachute qui ne s’ouvre pas...

GO !

Impossible de faire un geste, le parachute de l’homme qui m’avait précédé était devenu un point minuscule tout au loin.

- GO ! il me poussa !

Qui ?

Aucune idée, mais je tombai dans le vide.

Une légère secousse.

J’ouvris les yeux, hurlai un cri muet, mon parachute s’ouvrit.

Je tombais.

La terre se rapprochait à une vitesse impressionnante, c’était comme si elle allait m’engloutir, m’engouffrer, m’ensevelir.

Les maisons grossissaient, les routes n’étaient plus des lignes obscures, c’étaient des routes.

- Face au vent ! face au vent Bon Dieu ! hurla le moniteur dans la radio qu’on avait fixé dans mon casque.

Le vent ?

La manche à air ?

La manche à air était devant moi, comme une stupide saucisse flottant au gré du vent impitoyable.

Je tirai sur les ficelles comme le moniteur l’avait montré et je me retournai.  Le Centre de la Droping Association Amators était là, en bas.

Je tombais en plein dessus.

- Usez des guides, usez des guides, vous déviez ! criaillait le moniteur.

Je manipulai les guides et m’orientai, tant bien que mal, vers le Centre.

Des nains me faisaient des signes depuis la Terre.  Des bras tendus qui s’agitaient.

Debbie ?

- Vérifiez l’altimètre, à 3,5 mètres, freinez !

110

105

100

94

82

Paisiblement je descendais, je n’en pouvais plus, j’aurais donné n’importe quoi pour ne plus y être.

49

35

11

8

5

A 3,5 mètres, je tirai de toutes mes forces sur les freins et ma course ralentit d’un coup sec.

En douceur, je me finis par me poser.

- C’est bien Ted ! dit encore le moniteur dans la radio.

- Papa ! Lucy accourut dans mes bras.

Je me sentais mal, ma tête allait exploser.

- Tas pas eu peur ?

- Bravo mon chéri, je t’admire !

- Bravo Ted, quelle impression ça fait ?

- Félicitations mon vieux, c’est chouette ?

Ils avaient beau dire tout ce qu’ils voulaient, je n’entendais rien.

- J’aurais cru que tu n’y parviendrais pas !

Sauf cette pimbêche de Nancy qui me narguait.

- Je, ce, je, c’était chouette ! mentis-je.

- Tu recommenceras ? s’inquiéta mon ami Marc.

- Je, ...

- C’est certain, lui au moins, c’est un homme ! m’interrompit Debbie en me serrant dans ses bras, comme si je venais juste de terrasser un dragon ou de décrocher la Lune.

- J’en sais rien.

- Menteur ! me dis-je.  Pour rien au monde, je n’aurais recommencé cette expérience.  C’est à peine si je n’avais pas fait dans mon pantalon.

...

Ce soir-là, nous allâmes au restaurant.

Après 3 apéritifs, je me sentis mieux et je recouvrai le don de la parole.

- Papa, on a une surprise pour toi ! lança Lucy, les yeux amusés.

Les surprises, elle adorait.

- Ah ?

Marc se leva de table, il repoussa son assiette, Eric revint de dehors les bras chargés d’une caisse en carton.

Mes livres !

Ils s’étaient tous cotisés et ils m’avaient acheté mes livres !

- Voilà Ted, c’est de notre part à tous !

- Oh, il ne fallait pas !

- Si, on y tenait, parce que même si t’as trente-deux ans, t’es encore un type jeune et bien ! Marc m’embrassa et il m’offrit la caisse.

C’était bien léger !

Trop léger, ce n’était pas mes tant convoités livres, non, pas de doute, sans l’ouvrir, je devinai que ce n’était pas la collection espérée.

- Qu’est-ce que c’est ?

- Ouvre !

Un parachute !  Je pensai qu’ils m’avaient acheté un parachute.

J’ouvris la boîte et-

Ils se mirent à applaudir, on apporta mon gâteau d’anniversaire, la caisse en carton était vide.

Je soufflai les bougies.

32.

Et j’ouvris l’enveloppe.

- J’espère que cet abonnement à la Droping Association Amators te plaira, c’est moi qui ai eu l’idée ! m’agaça Nancy.

Je n’eus pas le temps de l’étrangler, Debbie m’embrassa langoureusement, comme il y avait bien longtemps qu’elle ne l’avait plus fait.

 

Tous en cœur ils répétèrent: JOYEUX ANNIVERSAIRE !

 FIN

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Coup de cœur : 8 / Technique : 8

Commentaires :

pseudo : VIVAL33

Sympa ce cadeau, pour sa 33ième année, en plein âge du Christ, mais faut pas être superstitieux...