Mes rêves font ma vie, la sculptent, la dessinent. Mes rêves sont ma vie, mais mes rêves m’assassinent. Quand j’ouvre enfin les yeux et que je sors enfin de ce coma profond où je dormais en vain, je vois autour de moi des routes infranchissables, des montagnes et des mers et des déserts morbides.
Je suis tombée au fond de ce trou humide et noir, le jour où j’ai compris que tu n’étais qu’un rêve. Et ta peau sur ma peau et tes lèvres sur mes lèvres sont vite devenues un couteau dans ma chair, un poignard dans mon cœur.
Je m’étais bien noyée dans l’azur de tes yeux et c’est un vent glacial qui m’a ressuscitée.
Ton corps n’était plus là, ton esprit déjà loin. Mon amour est réel mais toi tu ne l’es pas. Tu n’es rien qu’une image plus fuyante qu’un mirage, trop douce pour être vraie, trop belle pour exister.
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Style : Poème | Par tevenn de kerscao | Voir tous ses textes | Visite : 896
Coup de cœur : 11 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : bababilou
Il reste néanmoins un joli souvenir de ce rêve.
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