Recroquevillée dans ma peau,
dans cette chaleur
de mes chairs
comme une outre
qui me contient,
une enveloppe
où je m'oublie
comme un cocon
où j'oublie tout,
qui me soustrait à
l'univers
j'apprends
à n'attendre plus rien,
je me rétracte
tout au fond;
je ne sens plus le temps
aller
ni les distances
m'étourdir
et je suis bien
au chaud
en moi
terrée dedans
mon propre corps
refuge, asile sans pareil,
forteresse, camp retranché
qui me protège, et où je peux
enfin être ce que je suis :
un petit enfant aux abois,
un pauvre caillot
qui sommeille.
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Style : Poème | Par Patricia Laranco | Voir tous ses textes | Visite : 528
Coup de cœur : 9 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : Karoloth
J'aime bien, on s'y reconnait, comme quand on tire les volets.CDC.
pseudo : nani
J'en suis toute émue car cette description me semble tellement familière...
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