Sous le filtre lumineux d’une lueur sans teint,
La nature fatiguée libère son silence quotidien.
Rien ne trouble la genèse d’une nuit renouvelée,
Seule la brise légère caresse d’une main majestueuse,
La douce quiétude de cet esprit malin.
L’aura de ce chant malicieux inonde en son sein,
Les mouvements ordonnés des arbres, balancés,
Au gré du souffle, capricieux, de cet hymne mélodieux.
Sous le blanc sommeil d’une nuit captivée,
Résulte, ordinaire, le sort d’un temps révolu,
Où n’échappe au destin, qu’une clarté endeuillée.
Noircie par l’ombre d’un maître de nuit,
L’immaculé tapis neigeux rougit une blessure fatale.
Dans la douceur éphémère de cet ordre établi,
La nature, soudaine, rattrape son instinct prédateur.
La mort rode et piétine ce silence, engourdi,
Traversé par le gémissement d’un animal meurtri.
La lune entrouvre d’une main possessive,
Une vision réductrice d’un pouvoir céleste.
L’équilibre d’une nuit, suit, sans un son,
Dans un lent manège, un ciel sans nom,
Guidé seulement par de larges images étoilées.
Elle guette l’erreur, la faute, qui conduira la perte,
De celui, malveillant, trompé par cette fausse douceur,
Que la mort rattrapera pour ce dernier écart.
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Style : Poème | Par pegase4408 | Voir tous ses textes | Visite : 812
Coup de cœur : 10 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : ANABEL
BRAVO MERCI j'aime
pseudo : Karoloth
Joli poème.
pseudo : bleu indigo
un très beau texte....
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