Dans les bois allumés,
Des allures de défaites
Et des tristes brindilles,
Qui hurlent dans le feu.
Les vapeurs qui s’échappent,
Des gros troncs calcinés
Et la vie qui s’enfuit,
Au bord du désespoir.
Ton départ, allumette,
Dans l’herbe desséchée.
Ton adieu, c’est le vent,
Qui souffle dans les braises
Et ton dernier baiser,
C’est le dernier soupir,
De l’arbre déraciné.
Ton amour est parti,
Comme ce feu si volage,
Qui a abandonné,
La forêt dévastée.
Je ne suis que la suie,
Celle que l’on délaisse,
Celle, grasse qui salit.
Tu pars, sans un regret,
Rejoindre ce bois vert,
Jeune et rempli de sève…
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 517
Coup de cœur : 9 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : BAMBE
Une belle métaphore, un texte tout en douceur et, néanmoins, d'une grande violence. Coup de coeur
pseudo : Karoloth
Bravo, on se laisse joliment porté.
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