Un cierge brûle dans une église.
Il se consume doucement. Sa flamme tremble parfois, bercée par un léger courant d’air. Personne ne pense qu’elle pourrait s’éteindre. Un cierge brûle dans une église. Sa flamme s’agite brusquement. Quelqu’un est entré trop brusquement, sans y penser. Le vent s’engouffre violemment. Elle résiste, elle n’en peut plus. Une petite fumée blanche s’élève. Une petite mèche rouge scintille encore. Puis plus rien. La porte claque.
Personne ne remarque que le cierge ne brûle plus.
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Style : Poème | Par tevenn de kerscao | Voir tous ses textes | Visite : 957
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : monalisa
Magnifique ce poème sur un cierge qui habite nos églises, instrument de beauté illuminant le lieu sacré, supplication envers le Divin pour que la vie soit meilleur.Merci!
pseudo : yasmine
Tu me rapelles une chanson des beatles "eleanor rigby" c'est la même atmosphère )))) j'adore ces lignes qui m'ont si loin emportés! Merci
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