14h15 :     L’heure approche et on doit te dire adieu.

14h30 :    L’heure approche et, avec elle, la douleur augmente.
              Elle atteint son sommet
              C’est si irréel, si incroyable.
              La bulle s’ouvre pour te laisser t’échapper.
              Tu as fait de la Terre ton cocon. Il nous faut à présent te laisser t’envoler.
              Je revois ce bois rouge, ce bois froid. Ton cœur bat en moi, frappe ma poitrine. Je ne vis que doucement. Un éclair blanc frappe le soleil. Le ciel se déchaîne. Il t’accueille.
              Le silence recouvre nos pleurs. Notre peine coule en nous. Nos veines se remplissent de larmes et notre cœur a mal. Le silence hurle de ne plus t’entendre. La mer est rouge de ton sang, le ciel bleu de nos larmes. Rien ne serre à présent d’écrire, il faut juste survivre. Il y a des douleurs qui ne saignent que de l’intérieur, des peines qui ne survivent qu’à travers nos joies passées. Rien ne sert à présent de parler. Le silence s’installe. Tu ne peux plus le briser.
       
            Au revoir.