Un globe de lueurs,
Presque noir maintenant,
Un univers de peurs,
Un monde finissant.
...
On était les derniers,
On se méfiait de tout,
On hantait les charniers,
Vomissant de dégoût.
...
Les rues étaient désertes,
On criait de famine,
Hurlant en pure perte,
Côtoyant la vermine.
...
La famille, illusion
Et l’amour, un mensonge,
L’espoir, une dérision,
La vie, un triste songe.
...
L’autre était le danger,
Il n’y avait plus d’enfants,
Tous étaient prisonniers,
Des miasmes étouffants.
...
On mangeait les racines,
Buvant de l’eau croupie,
La bouche remplie d’épines
Et la langue en charpie.
...
C’était la fin du monde,
Seuls et abandonnés,
Sous un soleil qui gronde,
Un air empoisonné.
...
Un à un on tombait,
La terre, un grand malheur,
Mais personne ne voyait,
Du sol surgir une fleur.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 566
Coup de cœur : 11 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Iloa
Magnifique ! Merci...
pseudo : asicq
belle lueur d'espoir que cette fleur; joli texte; bravo
pseudo : Karoloth
Plein d'espoir finalement, et quand le dernier aura péri, continuera différemment la vie. Un gros CdC.
pseudo : VIVAL33
Bravo poete83!
pseudo : ANABEL
bravo MERCI
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