Prendre le temps , de pouvoir y penser ...

Sans remord,sans rancune , juste y songer

Le temps assombrit la passion ; orages accumulés

Cumulus des nons retours où s'y dessinent la vérité

Intransigeante , a sonné , l'horloge aux aiguilles figées

Son carillon est enroué , son coucou s'est égosillé

Meuble décor , érodé sous le poids des écueils inavoués

D'une vingtaine commune , désormais sourde et archivée

La girouette a tourné le dos au nord . Sur l'église le coq a chanté.

De notre mariage , l'ombre sur le cadran solaire s'est projetée

Nous avons fait le tour de ce cadran ;L'adret à l'ubac s'est éclaté.

Nos plantations ont germé , et , nos tuteurs se sont entortillés

Plus de réponses , juste l'échos d'un vide immense avec nos insolences

Les piles de notre jeunesse ont disjoncté , à force de circuiter la patience

Jamais d'alternative dans le courant conducteur de notre union sans confidence

Je viens de m'électrocuter ; la décharge tant attendue amplifie mes souffrances

Réglé comme l'horloge , je me suis réveillé sans boussole ,et sans balancier minuté

Je suis déjà loin ; sans montre et sans astreinte , je savoure la liberté surveillée

Prisonnier de mon passé ,évadé de mon coeur ,main tendue , mandiant assoiffé

Je quête ton regard ,espérant me perdre dans l' iris bleuté d'un futur tant convoité.

Zoella (1er mai 07 )