… Et il y a aussi des sentiments déjà ressentis dans le passé, ce fameux passé qu'on ne veut plus revivre et qu'on s'efforce de ne plus reproduire, mais qui arrive toujours à refaire surface, quoi qu'on fasse. Il fait parti de nos vies, de ce que nous sommes aujourd'hui alors nous ne devons pas l'oublier mais faire de lui quelque chose de constructif, un passé est toujours important pour un avenir car sans lui, il n'y aurait même pas de présent. Savoir le doser est une chose primordiale parce qu'il ne doit pas empiéter sur nous et ce que nous vivons dans le moment présent, il faut en tirer parti pas vivre dans ce passé. C'est pour cette raison que la nostalgie je ne la vie pas et je n'en veux pas, je ne suis plus dans ce passé même s'il m'a permis de me construire il ne m'intéresse plus. … Auto-destruction à petit feu, certes, mais évolutive au final, ou du moins pour l'instant. Qui peut dire si cela reviendrait ou pas? Meme pas moi… Puisque l'ayant toujours plus ou moins connue… Depuis quelques semaines, c'est comme si j'avais remonté à toute vitesse ces abysses dans lesquelles j'avais plongé, et repris un grand bol d'oxygène en sortant la tête de l'eau. Et je n'ai pas eu le temps de regarder en face ce qui se passait, je ne l'ai pas pris parce que j'ai vécu l'instant présent tel qu'il arrivait, chose que je ne me savais pas capable de faire jusqu'alors. Maintenant je subis le contre coup de tous ces changements… Je suis entre la phase d'évolution, la page qui se tourne, encore une autre, et ce qu'il y a derrière moi, toutes ces autres pages qui se sont tournées en peu de temps avant tout ça, beaucoup de changements moraux, de nouvelles déceptions, de consolidation de mon rempart contre le monde extérieur qui finalement ne se montre pas aussi solide que je le pensais… Ce qui m'effraie d'ailleurs. Je ne pourrais pas décrire les sentiments que je ressens à ce jour, à ce moment précis, c'est tellement opposé! Entre le cafard et la mélancolie, et le bonheur et l'amour que je ressens et dont j'ai tellement besoin. Perdue entre l'apaisement et l'angoisse de la perte, de l'enjeu qui se joue, mon avenir…La peur que certains jeux deviennent trop insupportables pour moi, je ne peux plus le revivre car ça me replongerait soit dans la destruction de celui qui le fera, soit dans la mienne… Ce genre de choses me fait trop douter de moi-même et je n'ai aucune envie de me battre pour arriver à etre plus intéressante que d'autre car je suis comme je suis et c'est déjà pas mal, tampis s'il y a mieux que moi… Mais il ne faudra pas compter sur moi pour prouver à qui que ce soit que je suis celle qu'il lui faut plus qu'une autre, ce n'est pas à moi de faire ça, et je n'ai pas à le faire. On accepte les gens tels qu'ils sont et on les aime pour ce qu'ils sont, si l'intérêt peut aller vers d'autre, qu'il y a des attirances pour d'autres, ou des sentiments ambigus, je ferai celle qui s'éloignera, en silence, parce que je connais trop bien ça et que je penserai d'abord à ma protection, que ça plaise ou non.
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Style : Réflexion | Par Mlle Fish | Voir tous ses textes | Visite : 574
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pseudo : Karoloth
On est tous pris dans cet espace qu'est le temps, on a beau se débattre, on est emporté, restent, au loin, qui s'éloignent, des souvenirs incertains. CdC.
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