Le sol, humus grouillant, engendre maints vallons
de feuilles. Quel automne ! Il bruine, c'est long.
Des branches ont pourri, le chêne est nu,
verdi du tronc, ses nœuds soutenus
par le gel. La nuit est sans fin,
le chien pelé sans festin,
et l'harmonie se traîne
de cyniques haines.
Où fuit l'heure ?
Un jour pleure
Sa vie.
Puis,
vert
sévère,
l'univers
baise la lune.
Dans la forêt brune
rôdent les loups alors
qu'un renard s'enfuit. Dès lors,
l'hiver revient, maître des journées,
plaines, rus, bois, cascades, girolles, genêts,
églises, vitraux, clochers. Et puis tout recommence :
Dieu géant, galaxies, systèmes, terres, toutes semences,
guident leurs destinées d'après tes seules et incontournables volontés.
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Style : Poème | Par angus | Voir tous ses textes | Visite : 615
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Commentaires :
pseudo : Karoloth
Et inversement dirais-je. Original cette mise en page mais elle n'est pas l'arbre qui cache la forêt. CdC.
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