Une journée comme les autres je marche dans une rue de la ville,
Du lointain me parviennent des cris,
Là-haut dans le ciel,très haut!
Moment extraordinaire,sel de ce jour,
Mon esprit est soudain réceptif,
C'est en moi ,c'est animal,je cherche,
L'automne va vers sa fin,
C'est prévu,c'est la période,
L'univers l'a dit,
Depuis l'aube des temps,vers la fin des temps,
Les yeux levés,
M'emmenant dans les bouts de ciel entre les immeubles,
Je les vois.
Elles survolent la ville en forme de V,
Par dizaines de cortèges aériens.
Les grues.
Les grues cendrées.
C'est la migration vers les pays du sud,
Quelque chose du grand mystère s'offre à moi,
La ville continue,je ne vois personne qui regarde en l'air,
Suis-je la seule?
Un matin de novembre au lever du jour,
Un photographe m'a dévoilé l'évènement,
Dans le ciel orangé de l'aube,
Elles arrivaient par d'innombrables vols en V,
Pour se reposer et faire une halte,
C'était sur les rives d'un grand lac,
Les passionnés s'étaient levés tôt et on voyait leurs silhouettes,
Silhouettes se dessinant dans les premières lueurs de feu du jour,
Dressées depuis la fin de la nuit,
Pour observer avec force de matériel de vue ou de photo,
Les grues cendrées,
Depuis je sais,
Partout où elles passeront,
Je connecterai avec le ciel en entendant leurs cris,
Passant toi qui marche,
Au-dessus de la ville...
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Style : Réflexion | Par la gis | Voir tous ses textes | Visite : 784
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Commentaires :
pseudo : Iloa
Merci, j'ai regardé le ciel grâce à toi ce soir. C'est très beau...
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