Publier vos poèmes, nouvelles, histoires, pensées sur Mytexte

Une toute petite parcelle de ma vie que je vis par najah hamid

Une toute petite parcelle de ma vie que je vis

Une petite parcelle de ma vie que je vis
Çà commence comme Cà. Je crois. Ou Cà commence autrement. Je ne sais pas. Quoi ? Mais ? Ou est le commencement ? De quoi vais-je Commencer ? Comment écrire cette histoire. Mon histoire. Mais quelle histoire ? Laquelle des histoires celle-ci ou l autre ou l autre l autre ou l autre celle-ci ? Qui ? Quoi ? Qu'est ce qu'elle a ? Ma vie. Ta vie. Toute vie qui vit. Toute vie qui mort. Toute vie qui mord un éclat de remord. Un cumule qui s endorme encore. Une infinité. Un tapage nocturne. Un désordre.... écrit. C est un ordre... Je t ordonne d écrire Un tatouage. Une carte de vie. Un outrage. Tout âge. Des tas de choses entassées amassées jetées par terre de mes esprits. Un père. Une mère...Des endroits. Des cafés. Des villes. Des gents...des années perdues comme si comme ça. Mais, ses années perdues ne sont pas perdues complètement comme ça. Puisque j ai appris tellement de choses. J ai vu attellements de choses. J ai mangé attellements de choses. J ai observé tellement de choses. Tellement. Je vais parler de ses choses abondamment. J ai vécu de choses comme tout être. Comme tout avoir... Et c est pour ses tellement là. Que je suis là, en ce moment là et à d autres moments pour traduire tout. En paragraphe. Une vie en partie. Une vie calligraphiée...étant petit. Il y a la timidité. La formation. L éducation... les écoles...il y avait tout. Mes amis et le théâtre... ah ? Le théâtre...la scène. Les planches. Oui. Le théâtre.... Le texte. Le public. Le déclic. Le souffleur. . Sous fleurs. Les fleurs. Les pièces de théâtre. La salle de théâtre. La Scène du théâtre. Les planches du théâtre. Le théâtre. Les lumières.la rampent. Les lampes. Les projecteurs. Les spectateurs Le régisseur. Le décorateur. Les couleurs. L axe- soiriste. Le compteur... Costumes. Décors. Maquillage. Théâtre... Applaudissement. Masques. Casques. Déguisements. Habillements. Émotions...le trac... théâtre. Lieu. Endroit très privilégié. Favorisé. Lieu d apprentissage. De dressage. De formation. Lieu d humanités. Du métier... mais. Ça. C est une très longue histoire. Ça n à rien à voir. Belle histoire. Sans histoires. Limpide. Mais avant de découvrir le théâtre. J étais ou ? J étais dans le théâtre familiale. Avant de mourir. Avant la mort lente. Ma mort qui me tourmente lamentablement jour et nuit. Une mort qui m ennuie. Mort qui m effrayes... Donc. Je vais écrire ma vie. Sans douleurs...Sans couleurs...En noir et blanc coloré. vie blaguée... vie Abusée. vie Amusée... vie angoissée... vie Mystifiée. Justifiée. Mélangée. vie Mixte...Pur. Impur. Vie non vit. Vie vit...Très petit, je crois à l âge de treize ans. J ai déclenché mes premières cigarettes... m excuse ma vie...Ma vie après ta permission... je vais te raconter. Te compter. T exploiter... t exposer, te superposer. Te sculpter. Je serai mon sculpteur. Te raconter. Je serai mon conteur. Te dompter comme Un dompteur. Dresseur maladroit, étourdit, abasourdit qui croit tout dit. Tout en se taisant. À vos marques. prés. partez. . Je vais commencer ma sculpture. Sous Divers structures. Pour commencer, il y a la viande. Quelle viande. ? Oui. J ai remarqué que j ai mangé de la viande depuis mon très jeune âge.la viande. ?. Je veux dire par là .que ma famille était aisée. La viande égale richesse je crois... Sécheresse. Duchesse. Non, pas forcement, oui. Je sais, j abuses. Je dis n importe quoi, quoi ? J ai pas mangé de la viande ? Si, mais. Ça n a aucun rapport... rapport ?... rapport avec quoi ? Parle. Je dialogue, Mon père était confectionneur de friperie. Au début il avait un stand. Une tente au souk koréa. Une large tente. Ma tante feu l'alla rkiya me tenait compagnie à la tente de mon père. M accompagnait au souk koréa ou la marchandise qui venait d Amérique était jetée par terre dans sa tente en toile de jute. Des pantalons courts et longs. Des capuchons. Des chemises. Des vestes. Des blouses. Des jupes de toutes les couleurs... Tout. Ils y avaient tout. Même des billets de dollars oubliés dans les poches de la marchandise. Du Vrai dollar. L être américain oublie son argent.il est riche. Rentre à sa maison la tête pleine de whisky. Le ventre plein de lard. Les poches pleines de Dollars... Jette son pantalon rempli de monnaies.et de billets de dollars. Dort. Et La marchandise est emballée directement au Maroc avant même son réveille. Je crois. Au souk il y avait un homme vêtu d un tablier court lui arrive au genoux, couleur verte et des sandales. Pied droite tordu et criait dollars. Dollars .dollars.il boitait. Criait...Dollars. Dollars. Dollars...en se faufilant entre les tentes des marchands de friperie. Il travaillait comme office d échanges. Déjà. Il changeait les billets américaine contre les billets marocaine... il changeait même les toutes petites pièces de monnaies...je me rappelle très bien de lui. Le petit bonhomme était petit. Campagnard. Mais ? Comment sait- il ? Déjà. La devise ? Le cours de la devise qui divise. Mais c étais avant même l office d échange... Je ne sais pas. Je crois que l office d échange existait déjà... Je ne sais pas. Non. Je Chipai les dollars des poches de la marchandise. Et je jouais avec. Je ne savais pas que c étais de l argent.je savais pas encore qu'est ce que c est l argent... pas comme maintenant. J étais petit. Je ne sais pas. Et Le souk koréa n était pas à cette même place actuelle ... il s est déplacé plusieurs fois. Au début, il s est déplacé en faces à cause des incendies causées, je ne sais pas par qui ? Je te le jure... Je ne sais pas Par quoi. Ni pourquoi. Elles se déclenchent ces incendies... ? Je t a i dis... Je te le jure... je jure et tu ne me crois pas ? Continue... Il y avait plusieurs incendies. Plusieurs.la dernière cette année. Un matin il y avait un incendie. Les barreaux de fer de la fenêtre de notre maison étaient chauds. La chaleur nous chauffait le visage. Quoi ? Impossible. Pourquoi impossible ? La fumée de l incendie arrivait jusqu' à derb al hadj kaddour. ? Impossible cent pour cent...impossible... mais non... M excuses. À cette époque. On a déménagé de derb Omar. On habite plus Derb al hadj kaddour. Réveille-toi avec moi. Dis-le depuis le début. M excuses. J ai cru que je te l ai dis. Non. Non. On n as pas parlé de ça. Je te le jure. Continue. On s est installé à une maison trois étages avec garages en face du souk koréa. En face. En face. Oui en face. Ce jour là. Quel jour ? Le jour de l incendie. Quel incendie ? Tu veux me sortir mon cerveau ? Écoutes moi, je t en pris. Ce jour là. Toutes les tentes étaient brulées. Sauf une. Je me rappelle très bien...elle était intacte...je me rappelle très bien .J étais avec mon père. On constatait les dégâts causés par l incendie d hier... et il y avait une tente au milieu...avec son toit en toile de jute intacte... waw...on a dit ce jour là. Louange à dieu seul... c est mon père qui la dit çà à un confectionneur de friperie qui était debout devant lui .je pense que je vais établir une relation d ententes avec moi-même...un accord .un consentement. Contentement. Une entente tout simplement avec moi-même...me faire rappeler de ma vie précédente mélangée avec ma vie antérieure. Intérieure. Extérieure. Récente. Tout un mélange de moi et de moi. Du singe qui est en moi. Le primitif. L ancien .le vieux bébé que j étais il y a 50 ans. Donc j avais 8 ans...sept ans plus cinquante ans égale cinquante huit ans. Donc j ai maintenant cinquante huit ans...comment j étais habillé à l époque ? Comment étais-je ? Comment ? Aides moi à m en souvenir. Aide. Aide-moi. Tu parles à moi ? Non. Je parle à moi. C est une révolution. Je me rappelle plus de l ordre chronologique des choses. Des événements. Et je sais que j en suis exercé de se rappeler de tout. Tout. Je sais que je possède la capacité de se rappeler des moindres détails mais parfois j oublie tout. J ai des trous de mémoire comme tout le monde. Je saute d années à d autres années...je traine avec moi toute mes années de malheur, toutes mes années de bonheur. Toutes mes années de peur ? Oui... J avais peur d une courte juive avec lunettes. Dés quelle passais à notre quartier à derb Omar... à la route de mediyouna, Au derb al hajj kaddour. El le souk koréa ? Non. Non. Suit-moi. Sans m interrompe. J ai huit ans. Je suis né ici à derb al hadj kaddour. Ou ça ? Pour te dire. La célèbre peintre feu chaibiya tallal était notre voisine. On ne savait pas à derb al hadj kaddour que feu chaibiya seront la célèbre peintre feu chaibiya tallal... La maison sur la maison. Je te le jure. Elle n'était pas peintre à l époque. C est vrai ? Je te le jure. On habitait en face du garage Bradly .juste à coté du garage katala. Non. C est Loin de garage Allal. Il y avait que des garages ? Et des cinémas aussi. C est A coté du cinéma mamounia... à coté du Feu cinéma al Bahia. Feu cinéma chawiya. Cinéma al atlas...et les cinémas du centre ville. Je parle de derb al hadj kaddour vers le derb du sultan. T as compris ? Oui. Continue... À derb al hadj kaddour. Il avait beaucoup de juifs qui faisaient du commerce. Notre maison était une chambre c est tout. Une seule chambre. Dans la chambre voisine il y avait monsieur el Mehdi et sa femme rakkouch. ils n avaient pas d enfants. Et la maison colée à la notre. Comme je t ai dis. Il y avait feu chaibiya tallal. En face de notre maison, il y avait un voisin qui fumait du kif ponctuellement. Il achetait des branches du kif. S accroupis devant une planche et commence à tailler son kif...il y avait aussi un Puits au milieu de notre quartier. On buvait l eau du puits. Le quartier existe toujours jusqu' a ce jour. Il a un grand portail grand...dans ma mémoire...il y a une vie. Toute une vie. Toute une existence. Ma vie....

"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"

Style : Réflexion | Par najah hamid | Voir tous ses textes | Visite : 1235

Coup de cœur : 9 / Technique : 8

Commentaires :

pseudo : Nemesis

De l'émottion, j'en ai eu en te lisant, une vie ta vie cette vie et quelle vie, bribes de souvenirs délicats, pleins d'images et de rencontres... Merci

pseudo : najah hamid

merci infiniment a vous. et par vos réfections vos commentaire que l artiste en général avance. merci infiniment.et j en suis très honoré par votre commentaire. merciiiiiiiiii

pseudo : zoella

Il faut beaucoup de talent , pour remonter ainsi dans ses souvenirs ! vous décrivez cruement les quelques instants qui reviennent de vos souvenirs à moitié présents , à moitiés occultés ; se retourner derrière sa vie n'est pas toujours aisé bravo et merci à vous amicalement

pseudo : najah hamid

très honoré par votre commentaire merci infiniment merci de votre passage je m incline comme au théâtre pour vous saluer avec respects...j en suis très ravie de votre passage..c est un honneur pour moi..pour ta précieuse présence Merci infiniment

pseudo : monalisa

Ta vie est un parchemin de l'âme transcendé par les épreuves, les joies , les bonheurs du quotidien! Merci Najah de daigner partager la profondeur de ta personne.

pseudo : NAJAH HAMID

c est un honneur immense que soit lu par monalisa l humaine...très ravie pour ce partage et par vos commentaires je m améliore...merci infiniment..monalisa tes écris débordent d humanisme...je m incline