« Quand je t’ai vu pour la première fois, j’ai sursauté. Tu étais si beau dans l’ombre de la nuit. Tu étais si grand aux yeux de la lune. Tu étais si généreux au goût de la lueur. Tu paraissais si petit pourtant. Ta timidité m’avais fait trembler d’admiration.

Viril, cet homme que tu étais n’a cessé de courir les dangers par amour. Un amour donné avec tendresse. Un amour fidèle et tenace. Tu avais promis de tout faire pour ne pas que cette barque coule. Et elle n’a pas coulée. Non ! Elle s’est envolée...

Elle s’est envolée dans le bonheur et la douceur. Elle s’est incliné tant de fois devant ta bonté. Elle était heureuse d’avoir trouvé un commandant qui avait fière allure. Innocente et sans agressivité, elle t’accompagnait quand même quand tu pêchais. Elle souhaitait partager tout avec toi, même si elle avait un poids sur le dos. Même si sa santé devait y passer. Elle était là, prête à tout pour toi. Mais cette barque ne s’est jamais remise de la dernière tempête. Non ! Le vent l’a emporté »

• Désolée d’avoir oublié d’attacher ta barque de pêcheur au bord du pont…