Nous sommes le samedi 12 avril.
J'écoute "Now your gone' de Basshunter, sur une mes radios préférées qui s'avère être "Funradio". Prise dans le rythme de la chansons je danse dans ma petite chambre rose. Il est 10h32 quand le téléphone portable sonne. Je décroche, contente de voir afficher le nom de mon petit copain :
- Allo ?!
- Loue, c'est moi, me dit-il d'une étrange voix, celle-ci se trouve pleine d'émotion.
- Que se passe-t-il ? Ca ne va pas ?
- Non ! Ca ne va pas du tout ! Tu sais Fabrice...
Il s'arrête de parler. Je l'entend, alors, renifler au téléphone.
- Qu'est ce qui lui arrive ?
- Il est... décédé...
Il prononce ces mots avec tant de rancoeur que mon souffle en est assomé. Je décrypte sa phrase avec inquiètude. Me souviens du dernier week-end passé en sa compagnie. Pour moi, il en est impossible. Je répète, alors, ses mots avec déchirement:
- Il est décédé ?! Comment est-ce possible ?! Non ! C'est impossible !
Il m'assure que si. Alors le temps s'arrête et mes jambes tremblent. Les larmes dégoulinent sur mes joues, enflée de rougeur et de douleur. Mon coeur s'arrête presque. Au fond de moi, je le sent battre lentement et tristement. Comment est-ce possible ?
Mon petit copain m'explique les faits : Il était en voiture avec un de ses amis. Ce soir là, il a voulu jouer les Shumarer et tester le turbo de sa nouvelle ford blanche qu'il avait adopté il y a 3 mois. Lors d'un virage sur une route qu'il connaissait bien, il s'est déporté à sa gauche ne voyant pas le car à sa face. Il alitéralement braqué le volant sensible à sa droite pour tenter de l'éviter, mais sa voiture a rebondi sur le mur de droite qui l'a projeté dans le côté du car. Ainsi, le véhicule s'est encastré sous celui-ci. Sa mort en reste là.
Ce récit m'affale au sol. Je suis trempée de mes larmes. Comment est-ce possible ?
Des flash-back défilent dans ma tête : Nous étions samedi dernier, il était 20h00. Fabrice nous avait demandé de passé le voir à l'église de la ville, mon copain et moi. Un accident de voiture s'était produit sur la même route. Une voiture roulait trop vite et s'était enfouis contre le tronc d'un arbre, hors, il n'y avait pas mort d'homme. Fabrice était là, souriant de ses grands yeux verts et conscient du danger de la vitesse. Nous lui avons conseillé de ne pas trop jouer de la vitesse et sommes partis. A ce moment, je me suis dit que j'avais encore tout le temps de le revoir. Aujourd'hui, je regrette ces paroles et profite de l'instant présent. Fabrice s'est emporté de la vitesse et a oublié nos conseils. Il n'est plus là.
Bientôt, j'apprendrai que sur la même route, la vitesse tuera un autre de mes amis en moto...
Comment est-ce possible ?
Si parmis les personnes qui lisent ce récit quelqu'un souhaite que je l'enlève pour raisons quelconques, faîtes le moi savoir. Merci !
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Style : Nouvelle | Par lylooe | Voir tous ses textes | Visite : 715
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Commentaires :
pseudo : moi
Je sais c'est dur mais saches qu' il restera toujours vivant dans ta pensée. Dit- on SI la personne est oubliée c'est une deuxieme mort alors garde son souvenir dans ton coeur pour qu'il reste vivant. bisous
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