Pourriez-vous croire qu'une fleur pousse 

Sous un rocher ?

Un rocher si lourd que l'on ne pourrait

Le soulever.

Et pourtant , la petite graine devenue

Fleur, l'a apprivoisé.

Graine elle ne prenait pas de place,

Mais quant elle a commencé a grandir

Et bientôt s' éclore, elle s'est frottée

Contre la roche.

 

Et le rocher si dur, si lourd, dit :

- Quelque chose me chatouille

- La petite fleur dit à son tour :

C'est moi, je suis une petite fleur,

Je grandis et j'ai besoin de place .

Sinon je me ferai un torticolis et

Tu es trop lourd pour que je te pousse.

 

Le rocher lui répond que dès,

Qu 'il passera quelqu'un, il l'appelera et

Lui demandera d'essayer de le pousser,

Il se laissera faire et peut-être ainsi

Bougera t'il de quelques milimètres,

Comme la petite plante le lui a demandé.

 

Quelques heures après,

Un petit garçon passe,

Il est accompagné de sa soeur.

 

Le rocher crie après eux et

Après maints efforts, ils l' entendent.

 

Ils n' en croient pas leurs yeux,

Un rocher qui parle.

Ils s'approchent avec méfiance,

Mais la curiosité l'emporte.

 

Qu'y a - t'il rocher ?

 

Et bien sous moi, pousse une

Petite fleur.

Elle grandit et si cela continue,

Elle devra se faire un torticolis,

Pour que je ne l'écrase et

Elle pourrait mourir.

Se serait dommage dirent-ils

Tous ensemble.

 

La petite fille dit au rocher,

Mon frère Marc pourrait peut être,

Vous pousser.

 

Le rocher lui répond

Tu es très gentille.

Tiens au fait, quel est ton nom ?

 

Caroline

 

Tu es très gentille Caroline,

Mais ce n'est pas possible,

Je suis trop lourd,

Oui vraiment trop lourd.

 

 

C'est vrai dit Marc à sa soeur Caroline.

Regarde, je pousse très fort et

Il ne bouge pas.

 

Caroline comme beaucoup de petite fille,

Ne manque pas d'idées.

Tu pourrais demander à papa.

 

Oui bien sur.

 

Le rocher en entendant cela leur dit :

Votre papa ne pourrait me bouger.

 

Mais si Caroline, notre papa travaille,

Dans les travaux publics.

 

Elle a raison dit Marc,

Il pourrait venir avec son camion et

Doucement te pousser.

 

Oui très lentement dit le rocher,

Car il ne faut pas qu'il me casse et

Surtout pas rouler sur la petite fleur.

 

Et bien nous rentrons à la maison et

Dès que notre papa rentrera,

Nous lui demanderons et

Expliquerons la situation.

 

Les enfants en parlèrent à leur père et

Il fût d' accord.

Il ne pouvait rien refuser à ses enfants,

Il les aimait beaucoup.

 

Le lendemain matin,

Ils arrivèrent à l'endroit où se trouvait,

Le rocher qui fût réveillé par le bruit

Du camion.

 

Bonjour dirent Marc et Caroline,

Voici notre papa, il vient nous aider.

 

Je vous remercie dit le rocher.

 

De rien dit le papa, c'est avec plaisir.

Il y a juste une chose, c'est la première fois,

Que j'entend parler un rocher.

Mes enfants m'avaient prévenu.

J'avais à peine à le croire,

Mais je sais aussi, qu'ils ne me mentent pas.

 

Le papa amena le camion près du rocher et

Doucement le poussa un peu.

Il arrêta le moteur et descendit du camion.

Ils s' approchèrent du rocher et regardèrent.

Alors tout va bien dirent-ils ensemble ?

 

Oui dit le rocher.

 

Ils se baissèrent et là,

Ils virent une jolie petite fleur.

Le matin venu, elle s'était éclose.

Le papa des enfants était venu à temps.

 

Le rocher demanda :

Dites-moi comment elle est ?

Ce que c'est ...

 

C'était un joli lys blanc.

Qu'était-il venu faire là ?

Peut-être ne le saura t'on jamais.

 

En coeur les enfants dirent,

C'est un joli lys blanc.

 

Aux bruits de pas et de voix,

Le lys se réveilla.

 

Bonjour tout le monde.

Oh ! la lumière me fait mal aux yeux.

 

Ce ne sera que passager dit le papa.

 

Caroline demanda,

Comment se fait-il qu'une graine,

Soit venue sous le rocher ?

 

Surement par les vents.

 

Voulez vous venir avec nous,

Nous vous mettrons dans notre joli jardin.

 

Non merci dit le lys,

Je vais tenir compagnie au rocher qui

A protégé ma petite graine du mauvais temps

Et qui m'a permis d'éclore et de devenir

Le lys blanc, dont vous vous émerveillez.

Je resterai toujours près de lui.

 

Oh ! merci dit le rocher et

Moi toujours, je te protègerai,

Oh ! mon beau lys blanc.

 

Le papa et les enfants dirent,

Qu'ils repasseraient souvent

Et emmeneraient la maman.

 

Un jour, ils reçurent en cadeau,

Un beau miroir.

Ce qui permit au rocher de voir

Le beau lys blanc.

 

Et c'est ainsi qu'ils vivèrent heureux.

 

                                                                                kathleen vrindts