Sieste
Non, ne bouge pas!
Reste ainsi,
Confusément assoupie.
Le lin de ta robe effleure tes roses.
Il cajole.
Tel un chaton apaisé, l'Idée de ton amant, suspendue à ton sein,
Tète,
Les deux pattes en avant.
Il ne lâchera pas prise
Attiqué à son ravissement, il festoie.
© "Les Cinq Sens de la Chair Eternelle"
Anne Mordred 2009
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Style : Poème | Par Anne Mordred | Voir tous ses textes | Visite : 507
Coup de cœur : 6 / Technique : 6
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