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si loin par aelina

si loin

Les poings serrés dans les poches de son paletot il rêve a l’idéale. Un monde ou il se sentirait libre un monde ou il se sentirait vibrer à l’unisson avec tous les êtres de la planète.

 

Son ami venait de partir loin, si loin, lointain voyage vers une contrée peu habité pour poursuivre ses études d’ingenieur. Il lui manquait l’odeur de sa peau, la chaleur de son haleine, la force de ces bras. Il avait ce creux dans la poitrine, le poids de la solitude qui l’encombrait. Il l’enserrait meme de sa force. Il ne voyait plus le soleil ; ne sentait plus la pluie. Sa muse l’ayant quitté, les yeux fixé, hagard au loin, il avance sans repère dans un monde qui ne lui ai plus si connu.

 

Ils ne s’étaient pas aimé au sens ou on l’emploi habituellement. Ils trouvaient tout deux cela injuste mais leur entente jamais ne se transforma en passion. Ils avaient pourtant profité pleinement du temps qu’ils souhaitent passer ensemble, savourant l’autre avec délectation.

Oh splendide instants du passé où tout tend à naitre. L’espoir est la meme si rien ne vient.

 

L’un était partis, l’autre, le souffle comme si il lui manquait errait seul.

IL s’approcha de la Seine les yeux soudains plains d’espoir le cœur soudain serrain. Enjambant la balustrade il saute et lorsque les flots l’accueillent, il cueille la pomme du savoir et y mord à pleine dents. Reste à savoir si c’est l’enfer ou le paradis qui lui sont réservé.

 

Bip, ses yeux s’ouvrent le plafond est blanc. Aussitôt la porte s’ouvre une main fraiche, apaisante se pose sur son bras nus. Il comprend tout de suite. L’hôpital. Il avait sauté comme pris par une force irréversible. Puis le trou noir. Puis le réveil en cet instant dans cet hôpital.

Bonjour lui dit la voix

Bonjour quel jour somme-nous ?

Vous avez dormi quatre jours suite aux médicaments nous sommes le 15.Apparemment tout va bien dit elle en consultant le différent appareil autour de lui. Je vais vous laisser vous reposer.

Elle part laissant derrière elle un parfum fleuri. Il le hume et s’en étonne il ne se souciait plus de rien depuis son départ. Surement l’effet des médicaments. Il n’a pas sommeil, la paix de l’âme ne le fuit pourtant pas cependant. Il ne comprend pas son geste. Sur il aurait dut consulter. Comment peut on en arrivé a de tels actes.

 

Il reste un mois à l’hôpital ou pendant sa convalescence il réapprit à voir, à respirer. Presque à marcher. Ne dit on pas qu’il faut savoir mourir pour oser vivre.

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Style : Nouvelle | Par aelina | Voir tous ses textes | Visite : 601

Coup de cœur : 10 / Technique : 8

Commentaires :

pseudo : Karoloth

C'est le texte de toi que j'aime le plus. Les autres je t'avoue que j'ai du mal à suivre. Je les perçois comme confus. Je ne sais pas. Parfois tu changes de temps sans raison et ça fait perdre le fil.

pseudo : aelina

ok et merci karoloth,je prend ca en note cependant la plupart des textes quej'ai écrit ici ont été relus et corrigés, je trouve ca étrange que tu t'y perde mais je tacherais de men souvenir pour de futurs textes. Amicalement Ael