Sous la flotte brûlante,
Madame s'attarde errante,
Sur les rives de l'existence,
Qu'elle juge avec insistance.
Puisque son regard blafard,
Touche le radeau couard,
Où les hommes au coeur corrompu,
S'égorgent pour simple salut,
Madame alors exténuée s'avoue,
Sentant ruisseler sur sa joue,
L'infâme tristesse trop brûlante,
Pour supporter les main sanglantes.
Visant l'horizon de ses yeux affaiblis,
Elle respire douloureusement et oublie,
La vision de ce monde perdu de folies.
Sur le bord de sa rive, elle ne côtoie ceci.
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Style : Poème | Par cha | Voir tous ses textes | Visite : 676
Coup de cœur : 8 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Billie
je me sent énormément proche de Madame... A la différence que c'est dans ma tête que je m'évade... Et je me rend compte que j'erre de plus en plus! en tout cas, c'est un très beau récit, et tu décris avec une telle précision cette dame qu'on a l'impression de voir la scène se dérouler sous nos yeux! bravo pti cha et au plaisir...
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