A l'âge de quinze ans, nos vie changent, évoluent, et nos avis diffèrent. J'avais des rêves plein la tête, des ambitions des plus hautes, et avec le temps tous ça a fini par changer. Je passe des rires aux pleurs en quelques secondes. Je pense qu'au fil du temps le monde me déçoit, il me surprend et me fait peur. J'étais remplie de rêves, des rêves plus fabuleux les uns que les autres, mais je pense que je les ai perdus. J'ai beau fermé les yeux, et espérer, je n'y arrive pas, je n'y arrive plus. J'ai entendu dire que nous étions environ six milliards de personnes sur terre, et si cela est vrai j'aimerais savoir combien d'entre elles se sont perdues en route, j'aimerais savoir combien d'entre elles ont été déçues, j'aimerais savoir combien d'entre elles ont étaient victime de l'amour, j'aimerais savoir combien d'entre elles ont eu des regrets. Et si on venait a me répondre environ six milliards, aurais-je le droit de trouver ça exaspérant et incompréhensible? Les idées que l'on peut avoir à l'âge de quinze ans ne sont pas forcément très claires. Et pourtant elles sont présentes et persistantes. Nous arrivons à un âge, où nous avons cette envie d'exprimer nos points de vue, d'être pris au sérieux tout en gardant nos âmes d'enfants, qui nous permet de profiter de la vie. C'est aussi à cet âge que l'on découvre des sentiments qui auparavant ne nous avez jamais parcourus. Une multitude de sentiments confus qui s'emparent de nous. Que ce soit, ce soit disant sentiment d'amour, la rancœur, la pitié, l'envie ... Des sentiments tous aussi forts les uns que les autres. Quinze ans l'âge de la révolte, l'âge où l'on se cherche, l'âge où l'on se pose tellement de questions. Mon histoire n'a rien d'extraordinaire, elle est surement très proche de la vôtre et cela pourra sans doute vous décevoir, mais il en est ainsi. Pourrait-on appeler ça la fatalité ? Je n'en ai aucune idée, et pourtant à certains moments tous me paraît si compliqué. Et j'éprouve de nouveau ce sentiment de peur. Et dans ces moments-là, je me referme sur moi-même, cela est certes pathétique et pas forcément très bon, mais j'ai besoin de me retrouver, de m'isoler et d'avancer. Ces derniers temps ma vie a bien été chamboulée, j'ai aimé , j'ai détesté, j'ai regretté, j'ai pleuré, et bien sûr j'ai profité. Je me sens fatiguée et sans doute désemparée.
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Commentaires :
pseudo : ste lau
Marrant... Je pensais fermer ma gueule et laisser cours au courant d'œcuménisme qui semble régner en ces lieux pourtant... Pourtant tu m'as fait réfléchir : résultat en vrac, bric à brac, sans queues ni têtes : l'âge proposé me fout en l'air - 15 ans- si c'est là l'âge communément accepté alors j'oserais dire que j'ai échappé à la vague pour au moins 10 années de plus ! Avant la fatale et inéluctable totale désillusion qu'on soupçonnait adolescent, dont on se prévenait, et qui nous emportera pourtant... La solution ? Trouver de nouvelles raisons d'être émerveillé ! C'est là le système que j'ai appliqué jusque là pour échapper à la vague zombiesque qui nous poursuit, et quand je dis qu'elle m'a finalement chopé, cet état reste temporaire... jusqu'à mon nouveau départ. En bref, écharpé/énoncé pour débiles en voie d'Eveil : faut s'bouger le cul ! Le "nouveau" qui faisait s'remuer nos émotions étant enfants se trouve encore quelque part, à jamais, c'est juste plus difficile d'accès...
pseudo : Billie
15 ans... c'est sûrement l'âge le plus compliqué, le plus excitant, le plus "mélo-dramatique"... 15 ans c'est tout et son contraire... J'ai adoré et détesté cet âge, pour les mêmes raisons d'ailleurs!! Au plaisir demoiselle...
pseudo : Karoloth
Sortez vos mouchoirs! C'est l'âge de broyer du noir!
pseudo : Karoloth
Sortez vos mouchoirs! C'est l'âge de broyer du noir!
pseudo : Billie
putain ça me fait mal de le dire mais je suis assez d'accord avec Mr K pour une fois...
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