Je n’ai pas très envie de me souvenir,
Et encore moins de les revivre,
Ses propos blessants qu’il pouvait tenir.
Une fois que sa dose d’alcool l’enivre
Il ne peut s’approcher de moi
Sans me bousculer, je deviens sa proie.
Une nuit noire parmi tant d’autres,
Ne pouvant m’endormir complètement,
En titubant le voilà qui se vautre,
Fauchant au passage quelques vêtements.
Empoignant une ceinture qui traînait là,
Me l’enroula autour des poignets,
Me serrant si fort que la douleur me suffoqua.
En une seconde j’étais fermement ligotée.
Bredouillant des tas d’insanités,
Abusant de ma mauvaise posture,
Tomba sur moi une pluie de grossièretés.
Tout en frappant, cria des injures.
Une fois de plus, il eut raison de moi.
Et moi je jurais que c’était la dernière fois…
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Style : Poème | Par sylphide | Voir tous ses textes | Visite : 457
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Karoloth
Est-ce bien la même personne qui a écrit "J'ai demandé au vent"? Les lettres qui s'agence pour écrire le titre, c'est original, mais pour le reste ce pourrait-être mieux.
pseudo : nananord
un homme qui frappe n'est pas un homme. aucune femme mérite sa
pseudo : sylphide
Bonjour, Karoloth, pour te répondre: j'ai fait cet acrostiche pour un concours de poésie sur les femmes battues. L'acrostiche était imposé. J'ai obtenu la note de 8 sur 10, donc ce n'est pas si mal! Qu'est-ce qui pourrait être mieux? Le poème en lui-même? Le thème? On ne parlera jamais assez de ses femmes bafouées par des hommes violents! je vais aller faire un tour sur ta page...
pseudo : sylphide
Merci, nananord, je suis bien de ton avis. Personne ne mérite la violence.
pseudo : Démeter
C'est utile d'écrire sur ce thème. Je sais le mot utile est peu poétique, mais tout de même c'est une utilité publique. Tu ne te contentes pas de décrire les violences mais tu évoques le moment qui peut et doit venir où la femme battue se dit : " C'est la dernière fois !". A partir de ce moment tout change. (je ne suis pas personnellement concernée par ce problème mais il me touche car j'ai connu des amies qui...)
pseudo : sylphide
Oui, Démeter, c'est important de ne pas enfouir le sujet! Combien de femmes souffrent en silence par peur, et pire, parce qu'elle se croient fautives comme souvent l'homme lui laisse comprendre.
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