Indifférence
Simorgh habitué aux vents gelés,
Cendre à demi éteinte figée de glace dégoulinante,
Je me dresse à la proue. Toujours!
L'incube a déposé un lys funéraire sur la stèle pourpre des sens.
Son parfum s'enroule dans la tombe autour de l'œuf d'Eternité.
Et je frémis d'éveil. Chimère!
Bousculées dans le souffle des ardeurs téméraires,
Les chères braises,
Celées au fond du cœur, le jaugent à l'aulne des diamants.
Dans mon grand jardin au bout de l'île,
Nue devant l'océan,
Je me tiens seule avec mes chiens.
Légendes imbéciles!
Point n'est besoin d'attacher la victime aux rochers.
Elle regarde se lever le monstre dans le soleil affleurant les vagues.
La peau visqueuse suinte de poisons effarants.
Envoûtée de mille reflets hypnotiques,
Andromède n'aspirait pas à l'étreinte de Persée.
© "Les Cinq Sens de la Chair Eternelle"
Anne Mordred 2008
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Style : Poème | Par Anne Mordred | Voir tous ses textes | Visite : 623
Coup de cœur : 8 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : Karoloth
Ce que je m'ennuie à la lecture de ces textes.
pseudo : sylphide
Oui, c'est dur à lire -et à comprendre- dès qu'il y a de la mythologie...
pseudo : Anne Mordred
Pourquoi les lire alors, Karoloth? -) Serais-tu masochiste?
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