Un jour comme n’importe quel autre se lève,
Et avec lui un quotidien contrasté,
Je reste là, genoux à terre,
Je cherche à comprendre, hébété.
La terre a grondé ce matin,
Un tremblement violent et lointain,
La mer s’est déchaînée,
Le ciel s’est voilé…
Mers calmes aux plages de sables fins,
Contrastes avec ce paradis d’images,
Tempêtes éphémères aux dégâts innombrables,
Océan de détresse à la force immuable.
Sous les sabots d’un cheval au galop,
Il s’élance avec une frénésie extrême,
Rien ne résiste à tant d’eau,
Il submerge les terres indiennes.
La misère balaie l’horizon de son triste visage,
Elle bafoue la terre et néglige sa peine,
Le temps se fige et avec lui reste,
Les traces d’un immense désastre.
Sous les vagues de terreur,
La vie s’échappe peu à peu,
Dans leurs yeux de la peur,
Et la mort s’installe autour d’eux.
Sous les pleurs d’un peuple innocent,
Sur les pleurs de ces femmes endeuillées,
Autour de ces enfants sans âges,
Coulent les larmes d’une peur sans nom.
J’ouvre les yeux et m’éveille,
Ce cauchemar si cruel m’effraie,
J’essaie d’oublier mon sommeil,
Mais la réalité me réveille.
Prends garde à toi mon ami,
Rien n’a de sens sans raison,
Car ici la mort porte un nom,
Les gens l’appellent « Tsunami ».
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Style : Poème | Par pegase4408 | Voir tous ses textes | Visite : 763
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Commentaires :
pseudo : Billie
Merde wow! Si ça n'était pas tristement réel, je dirais que tu as une exquise imagination tellement c'est joliment écrit... Au plaisir l'ami...
pseudo : Karoloth
Belle et terrible description. CdC.
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