Le temps avance inexorablement, sans nous attendre, il continue seul, égoïste et sans pitié. Dans ce long couloir que je traverse chaque jour mes proches m'entourent, me suivent, me soutiennent mais parfois disparaissent... La perte d'un être cher est une peine inconsolable devant laquelle nous restons sans mot, incapable de réconforter ceux qui restent, nous sombrons dans le silence. La lumière qui s'est éteinte cette fois-ci je ne la connaissais pas, ni même peut-être jamais vu...mais le vide qu'il laisse autour de lui je le ressent. Bien sûr il y a des mots qui ont été inventés pour cela, et qui nous vienne naturellement à l'esprit dans ces moments là : « c'était peut-être mieux pour lui, c'était son heure » Mais je ne pense pas que se soit ni le moment ni l'heure pour un jeune d'une vingtaine d'années. Nous sommes peu de choses sur terre, quelques fourmis qui ont voulu se croire l'espace d'un instant les reines du mondes...mais la mort car c'est comme ça que nous l'avons appelée, nous rappelle qui nous sommes... Il faut profiter de chaque moment de la vie qui nous est offerte, alors relevons-nous, et vivons là! Je pense que même si je ne l'ai jamais connu c'est ce qu'il aurait voulu... Comme toutes personnes décédées assistant au malheur qu'elle provoque. Nous allons donc vivre deux fois plus! Un pour nous, deux pour lui. Et ainsi à chaque fois qu'un être cher disparaîtra nous nous devons de vivre les moments que le temps lui à volé, continué sa partie, pour que nous ne connaissions jamais le game over.