Il n’était que ruisseau,
Coulant sans volonté,
Sur les mauvaises pierres.
Il était devenu,
Eau à peine tremblante,
Dans les longs caniveaux,
Des ruelles de la ville.
Et quand il faisait chaud,
Quand les corps transpiraient,
Son âme s’asséchait,
Errant sans son sourire,
Etouffant sans le souffle,
De ses baisers donnés.
En la perdant ainsi,
Au début de l’automne,
Quand les feuilles mourantes,
Des arbres dépouillés,
Rougeoyaient, tournoyant,
En un ballet absurde,
Bousculées par le vent,
Piétinées par les autres,
Il savait que la sève,
Retirée de son corps,
Jamais ne reviendrait.
Alors, levant la tête,
Il poussait vers les cieux,
Un cri désespéré,
Que seules les libellules,
Ames des amours fanées,
Entendaient dans la brume.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 657
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Commentaires :
pseudo : nani
Bonjour, C'est un cri,un appel à l'aide,un non retour comme la vie qui peu à peu s'en va......triste mais bien écrit...
pseudo : princedudesert
Tres beau poeme joliment cimposé..Merci ..Douce amitié
pseudo : ciloum
amour perdu à jamais...je compatis
pseudo : clo
triste mais magnifiquement bien écrit.. merci.. Amicalement
pseudo : BAMBE
SUPERBE!!!
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