Je me saoule de l’oasis de ta chevelure,
Sans le moindre bord, ni aucun rivage.
Secouant avec tumulte les voilures,
Je me noie dans le creux de ces ondes sauvages.
Je caresse sur ton long cou élancé,
Ta gorge, cette fontaine de flots haletants
Qui laisse couler de longs soupirs glacés,
Et résonne comme un violon pantelant.
Souffle-moi des baisers d’or et de cendres,
Pendant que la nuit brûle nos souvenirs,
Et que le benjoin sur ton corps palissandre,
Tanne une suave sueur suintante de désir.
Car le matin ruine avec lassitude
Les passions ardentes et les étreintes folles,
Dans le vaste idéal de la béatitude,
Qui s’endorment lentement, meurent et puis s’envolent !
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Style : Poème | Par zardoz204 | Voir tous ses textes | Visite : 576
Coup de cœur : 10 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Déméter
De ce refuge je laisse s'échapper les soupirs et je m'éclipse discrète.
pseudo : zardoz204
Merci, j'espères que tu as appréciée...
pseudo : BAMBE
Pas de lassitude au gré de ces magnifiques vers. CDCOeur
pseudo : zardoz204
Merci ;-)
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