Parce que tu crois vraiment que je veux discuter calmement ? Qu’on se pose et qu’on en parle ? Tels deux amants perdus qui ne croient plus l’un en l’autre et se cherchent une raison ? Non ma chérie, non, tu n’as rien compris. Ce n’est pas toi, ce n’est pas celle que je connais. Je veux que tu sois toi. Je veux que tu t’énerves, que tu te fâches, que tu cries, que tu vocifères ! Deviens la furie que j’aime tant, ma tueuse, ma guerrière, cette femme qui déchirerait le monde en deux juste pour me prouver qu’elle sait le faire ! Monte le son, je n’entends rien, brise les vitres, casse une chaise, envoie valser la télé, détruis tout autour de toi ! Et les voisins ? On s’en fiche des voisins ! Deviens cette tornade, cet ouragan qui m’entraîne et m’emporte sur ce que je croyais être son sillage, alors qu’il n’a vu le jour que pour me prendre avec lui ! Dis-moi que tu me détestes, que tu me hais tellement tu m’aimes, que tu voudrais ne plus avoir à entendre ma voix, en fait surtout quand elle dit ces choses-là ! Balance-moi un oreiller, que je m’étouffe avec, même avec plusieurs, et saute-moi dessus après. Fais-nous rouler par terre, et serre-moi, serre-moi fort que je t’entende souffler dans mon oreille, que j’entende toute la vie sortir de ta bouche, et qu’elle vienne fermer la mienne pour que jamais, non plus jamais tu ne l’entendes te dire : «Tu m’aimes t’es sûre ?».

Dans un style que je voulais proche de celui de yiggivoo parce que j’aime ce style. Inspiré par Lisa B., parce que j’ai aimé cette fille.

J'aurais voulu le faire plus long mais la santé n'aide pas à la réflexion ! Pas facile de reprendre, peu de temps pour vous lire et encore moins pour écrire, mais je suis toujours là.