Je ne suis qu'un pauvre mendiant
Qui à maintenant vingt trois ans.
Et sur mon navire de mirages,
Je poursuis sans trêve les nuages...
Je ne suis qu’un triste bohémien
Qui à peur, mal, froid, soif et faim.
Et dans mes rêves aux lueurs d’or,
Je change les reliques en trésors…
Je suis l’esseulé vagabond
Qui a de longs cheveux charbon.
Et sur les sentiers de passage
J’invente d’oniriques paysages…
Je ne suis qu’un poète maudit,
Qui pense, à l'ombre de sa bougie.
Et là sous mon étroite lucarne,
Je pourris comme une fétide carne !
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Style : Poème | Par zardoz204 | Voir tous ses textes | Visite : 732
Coup de cœur : 13 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : Billie
C'est vraiment pas mal, chaque phrase décrit plutôt bien les différents personnages. Au plaisir Mr Z...
pseudo : Billie
C'est vraiment pas mal, chaque phrase décrit plutôt bien les différents personnages. Au plaisir Mr Z...
pseudo : nani
Bonjour, 23 ans l'âge de mon fils.... Mais il n'y a pas d'âge pour être malheureux,pas d'âge pour rêver,pas d'âge non plus pour aimer la vie, peut être avec une autre vision que la réalité,pouvoir faire des arrangements comme au cinéma.....bienvenue.....
pseudo : zardoz204
Merci pour vos coms. Chacun des personnages en incarne un seul et unique qui est le poète...
pseudo : Déméter
Zardoz comme le film de Boorman ? Si tu savais comme ce film m'a fait réfléchir...il y a longtemps ; j'étais étudiante alors. Bon, mais tout cela ne t'intéresse pas. Cette description du poète me fait penser à l'ermite du jeu de tarot. J'aime bien ce personnage qui trace sa voie, tenant une lampe parfois cachée sous le manteau. Il ne fait pas beaucoup de bruit, passe souvent inaperçu mais passe... Je le vois comme un phare dans la nuit.
pseudo : zardoz204
Oui c'est ça, le Zardoz du film...Merci pour la comparaison je vois très bien, je suis d'accord avec toi et je prends cela comme un compliment. Et si tu aimes le Rock'n'Roll comme moi cela doit aussi t'évoquer la fameuse pochette de l'album Aqualung de Jethro Tull !
pseudo : Déméter
je suis tellement bavarde...que j'en oublie de dire si j'ai apprécié ton écrit. Evidemment, et c'est bien pour cela que je me suis arrêtée, et que je t'ai dit quelle image est venue à mon esprit en lisant ton poème. Il y a juste la fin que je ne vois pas ainsi, je ne peux pas m'empêcher de lire " Et là sous mon étoile lucarne, je souris à..." J'ai besoin d'espoir, alors la vision finale me gêne personnellement, mais elle se comprend venant de toi l'auteur ; à 23 ans on voit et on dit les choses ainsi. Je vais écouter cet album de Jethro Tull.
pseudo : zardoz204
Merci Déméter...Mais c'est vrai que j'y ai mis volontairement une touche finale pessimiste qui représente la déchéance des grands esprits poétiques qui finissent seuls, abandonnés, pauvres, dans le désarroi et l'oubli le plus total tel que Rimbaud ou Baudelaire... D'ailleurs comme le fait habilement remarqué Bukowski 'Les poètes meurent dans des marmites de merdes'. Sinon ta vision pour le quatrain final pleine d'espoir me plaît tout autant, merci pour cet pertinente remarque ! "Et là sous mon étoile taciturne, Je souris à la voûte nocturne." (P.S.23 ans et l'âge où je l'ai écris, j'en ai 25 aujourd'hui, mais cela ne change pas grand chose je l'admet...)
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