Je n'aime pas que l'on m'embête,
Que l'on me guette et me questionne ;
Toutes ces choses dans ma tête,
Ça les dérange, et ils m'espionnent.
Tout ce qu'ils disent ne sert à rien,
Car ils n'ont pas la moindre idée,
De mes frayeurs et mes chagrins,
Des voix ne me quittant jamais.
Je ne suis pas fou, mais visionnaire,
Je vis dans un monde mystérieux,
Tous ces « normaux », mes tortionnaires,
Me droguent et me disent dangereux.
Ma différence leur fait peur,
Ils prétendent que je suis malade,
Errant sur Terre, comme par erreur,
Mes pensées battant la chamade.
Ils m'enferment entre quatre murs,
Me cachant, moi, fou, clandestin,
D'électrochocs en procédures,
Effaçant celui qui n'est rien.
Hier, j'ai entendu parler
Dans le couloir de l'Elysée,
Le Président Elvis Presley,
Dans un français presque parfait.
Il disait qu'il était trop tard,
Que l'on ne pourrait me soigner,
Alors, quand est venu le soir,
J'ai décidé de m'échapper.
A présent, je suis un oiseau,
Qui vole enfin, sans camisole,
Mon âme a quitté son fardeau,
Et près des anges se console...
Tous droits réservés par et texte de : Blanche Plume
Mai 2007
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Style : Poème | Par Blanche Plume | Voir tous ses textes | Visite : 685
Coup de cœur : 9 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : zoella
beau texte dont le contenu ressemble bien à celui que j'ai écris : ' anti conformisme ' amicalement zoella
pseudo : ficelle
très beau texte, dérangeant, certes, mais néanmoins très beau et criant de vérité Ficelle
pseudo : scribio
je trouve ton texte étrangement beau, trés beau.
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