Oh ! Toi mon ombre
Qui chemine à mes côtés !
Oh ! Toi mon ombre
Qui m’accompagne sans arrêt !
Oh ! Toi mon ombre,
Toi, qui vénère mon identité !
***
Si tu devances mes pas,
Nous partagerons ensemble le chemin.
Si tu devances mes pas,
Mon espoir augmentera certain.
Si tu devances mes pas,
Mon but ne sera guère lointain.
***
Si tu me suis derrière,
Sache que dans la marche, j’excelle.
Si tu me suis derrière,
Le souci du trajet me sera superficiel.
On dirait que tu me racontes des faits divers
Dont la fiction m’entraîne et m’interpelle.
***
Tu t’allonges, tu te ramasses,
Le soleil modifie constamment ta mesure.
Il arrive que tu me dépasses,
Que tu sois devant ou derrière ma stature.
Sous le pied, tu disparais et tu t’effaces,
Pour annoncer chaleur et haute température.
***
Le soleil au zénith ne dure qu’un moment,
Peu à peu, il se courbe et s’incline.
De dos ou de face qu’on le regarde à présent,
Pendant que ta longueur s’achemine.
Sa présence ne nous ennuie assurément,
Mais, hélas, la tombée de la nuit s’obstine.
***
Même celle que j’aime,
Je voudrais qu’elle soit similaire.
A l’instar de nous-mêmes,
L’expérience sera sincère.
Je gagnerai la première et la deuxième,
Dans l’union éternelle, je l’espère.
ahcene mariche